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Critique de starmornielna
Ça fait plus d'un an que je l'attendais, et il est enfin là, le cinquième tome qui conclut cette série incroyable qu'est Jealousy. Et j'ai évidemment eu un très très gros coup de coeur, cette fin est à la hauteur de toute la série, l'attente en valait la peine !
Jealousy, c'est d'abord un spin-off d'un spin-off : celui de Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, qui met en scène le fils d'Akitora que l'on voit bébé dans Jealousy, et Tatsuyuki est déjà un personnage secondaire de Minori no te, le premier manga dans l'univers de Jealousy. J'ai, perso, peu aimé ces deux tomes dont je trouve les histoires plutôt plates avec toujours les mêmes problèmes de consentement… Uichi Rogi apparaît donc pour la première fois dans Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, et Jealousy raconte son histoire.
Alternant passé et présent, le manga nous plonge donc dans un clan de Yakuza au Japon, les Ooyamoto, dans lequel se retrouve mêlé Uichi suite à sa rencontre avec le fils héritier dont il est amoureux, Akitora. le jeune Uichi a une vie dissolue, il vend son corps et se retrouve souvent dans des situations improbables et plutôt extrêmes jusqu'à sa rencontre avec Akitora. Obsédé par le yakuza, déjà marié et père, Uichi fera tout pour s'impliquer dans le clan, essayant de le rejoindre pour être avec Akitora. Mais, malheureusement pour lui, il va se retrouver au centre de complots du clan, le mettant gravement en danger et l'éloignant plus qu'autre chose d'Akitora.
Qu'on ne se méprenne pas, ici l'univers est particulièrement cruel, notamment avec Uichi qui n'est pas vraiment préparé à ça. Les yakuza sont réellement ce qu'ils sont, de véritables criminels qui n'hésitent pas à utiliser tout type de violence pour arriver à leur fin et pourrir leur ennemi. Ils tuent, violent, pillent et n'épargnent personne. Contrairement à Asami, la femme d'Akitora, qui baigne dans le milieu depuis toujours et sait très bien se défendre (elle est vraiment forte), le jeune Uichi apparaît comme la faiblesse d'Akitora et une prise facile. Il est régulièrement pris pour cible et subit beaucoup de sévices. le manga est à l'image de ses personnages, violent et sans censure. Je vous déconseille donc cette lecture si vous êtes sensible ! Ce n'est d'ailleurs pas mon genre de lecture habituel, mais le développement des personnages, leur charisme et le déroulement très immersif du récit m'ont immédiatement passionnée. Sans parler des dessins, bien-sûr ! le superbe style de Scarlet Beriko est immédiatement reconnaissable et magnifie ses personnages à travers les corps, les scènes d'action, les expressions et l'érotisme avec de jeunes personnages mais aussi plus matures (dans le présent ils ont une cinquantaine d'années).
Puis, on ne peut avoir qu'un immense coup de coeur pour ce superbe personnage si brillamment écrit qu'est Uichi Rogi. Je ne l'avais pas du tout aimé lorsque je l'ai découvert dans Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, mais je l'ai vu sous un tout nouveau jour dans Jealousy et c'est le personnage que je préfère ! Magnétique, Uichi fascine tous ceux qu'il rencontre et ne laisse personne indemne. Sulfureux, triste, imprévisible, immature, dangereux à sa manière, insaisissable et finalement trop naïf pour le monde des yakuza, il veut tout, tout de suite et trop intensément, sans faire attention aux conséquences. Son corps, grand, élancé et androgyne, est sa meilleure arme pour obtenir ce qu'il veut sans aucune pudeur. Il contraste énormément avec ce qu'il est devenu dans le présent, un homme calme, soigné et un père qui élève sa fille correctement alors même qu'il fait enfin partie du clan des Ooyamoto depuis trois ans.
Plutôt rare dans le boy's love, du moins dans ce que je lis, je relève ici le développement d'une relation polyamoureuse avec le personnage d'Akitora qui aime sa femme sincèrement, mais qui est aussi amoureux d'Uichi. Les deux éprouvent de la jalousie l'un pour l'autre, mais ils finissent par s'entendre pour l'amour d'Akitora. Bien que le terme ne soit pas employé explicitement, Akitora ne semble absolument pas aimer l'un plus que l'autre, ou bien avoir envie de choisir. Je trouve donc ici cette représentation plutôt juste et intéressante. C'est ce qui, selon moi, rend le personnage d'Asami encore plus cool ! Souvent, les personnages féminins dans le BL sont soit inexistant, soit très secondaires. Ici, bien qu'elle aurait mérité plus d'approfondissement notamment à la fin que j'ai trouvé bâclée la concernant (seul reproche que je fais à l'histoire), Asami est incroyable. Son rôle est essentiel et s'articule parfaitement avec Akitora et Uichi.
La fin m'a beaucoup émue, c'était juste parfait ! La mangaka a publié des petits strips qui suivent la fin du tome 5 et que l'on peut retrouver sur ses comptes Twitter (@scaberix) et Instagram (@scaberiko) en VO et VA. Gros coup de coeur, donc, pour cette incroyable série si intense que je relirai souvent. Ça me rend triste de me dire que je ne reverrai plus ces personnages dans un autre tome… Vivement que sortent ses nouveaux mangas ! 😊
Lien : https://lesaffamesdelecture...
Jealousy, c'est d'abord un spin-off d'un spin-off : celui de Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, qui met en scène le fils d'Akitora que l'on voit bébé dans Jealousy, et Tatsuyuki est déjà un personnage secondaire de Minori no te, le premier manga dans l'univers de Jealousy. J'ai, perso, peu aimé ces deux tomes dont je trouve les histoires plutôt plates avec toujours les mêmes problèmes de consentement… Uichi Rogi apparaît donc pour la première fois dans Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, et Jealousy raconte son histoire.
Alternant passé et présent, le manga nous plonge donc dans un clan de Yakuza au Japon, les Ooyamoto, dans lequel se retrouve mêlé Uichi suite à sa rencontre avec le fils héritier dont il est amoureux, Akitora. le jeune Uichi a une vie dissolue, il vend son corps et se retrouve souvent dans des situations improbables et plutôt extrêmes jusqu'à sa rencontre avec Akitora. Obsédé par le yakuza, déjà marié et père, Uichi fera tout pour s'impliquer dans le clan, essayant de le rejoindre pour être avec Akitora. Mais, malheureusement pour lui, il va se retrouver au centre de complots du clan, le mettant gravement en danger et l'éloignant plus qu'autre chose d'Akitora.
Qu'on ne se méprenne pas, ici l'univers est particulièrement cruel, notamment avec Uichi qui n'est pas vraiment préparé à ça. Les yakuza sont réellement ce qu'ils sont, de véritables criminels qui n'hésitent pas à utiliser tout type de violence pour arriver à leur fin et pourrir leur ennemi. Ils tuent, violent, pillent et n'épargnent personne. Contrairement à Asami, la femme d'Akitora, qui baigne dans le milieu depuis toujours et sait très bien se défendre (elle est vraiment forte), le jeune Uichi apparaît comme la faiblesse d'Akitora et une prise facile. Il est régulièrement pris pour cible et subit beaucoup de sévices. le manga est à l'image de ses personnages, violent et sans censure. Je vous déconseille donc cette lecture si vous êtes sensible ! Ce n'est d'ailleurs pas mon genre de lecture habituel, mais le développement des personnages, leur charisme et le déroulement très immersif du récit m'ont immédiatement passionnée. Sans parler des dessins, bien-sûr ! le superbe style de Scarlet Beriko est immédiatement reconnaissable et magnifie ses personnages à travers les corps, les scènes d'action, les expressions et l'érotisme avec de jeunes personnages mais aussi plus matures (dans le présent ils ont une cinquantaine d'années).
Puis, on ne peut avoir qu'un immense coup de coeur pour ce superbe personnage si brillamment écrit qu'est Uichi Rogi. Je ne l'avais pas du tout aimé lorsque je l'ai découvert dans Yondaime Ooyamoto Tatsuyuki, mais je l'ai vu sous un tout nouveau jour dans Jealousy et c'est le personnage que je préfère ! Magnétique, Uichi fascine tous ceux qu'il rencontre et ne laisse personne indemne. Sulfureux, triste, imprévisible, immature, dangereux à sa manière, insaisissable et finalement trop naïf pour le monde des yakuza, il veut tout, tout de suite et trop intensément, sans faire attention aux conséquences. Son corps, grand, élancé et androgyne, est sa meilleure arme pour obtenir ce qu'il veut sans aucune pudeur. Il contraste énormément avec ce qu'il est devenu dans le présent, un homme calme, soigné et un père qui élève sa fille correctement alors même qu'il fait enfin partie du clan des Ooyamoto depuis trois ans.
Plutôt rare dans le boy's love, du moins dans ce que je lis, je relève ici le développement d'une relation polyamoureuse avec le personnage d'Akitora qui aime sa femme sincèrement, mais qui est aussi amoureux d'Uichi. Les deux éprouvent de la jalousie l'un pour l'autre, mais ils finissent par s'entendre pour l'amour d'Akitora. Bien que le terme ne soit pas employé explicitement, Akitora ne semble absolument pas aimer l'un plus que l'autre, ou bien avoir envie de choisir. Je trouve donc ici cette représentation plutôt juste et intéressante. C'est ce qui, selon moi, rend le personnage d'Asami encore plus cool ! Souvent, les personnages féminins dans le BL sont soit inexistant, soit très secondaires. Ici, bien qu'elle aurait mérité plus d'approfondissement notamment à la fin que j'ai trouvé bâclée la concernant (seul reproche que je fais à l'histoire), Asami est incroyable. Son rôle est essentiel et s'articule parfaitement avec Akitora et Uichi.
La fin m'a beaucoup émue, c'était juste parfait ! La mangaka a publié des petits strips qui suivent la fin du tome 5 et que l'on peut retrouver sur ses comptes Twitter (@scaberix) et Instagram (@scaberiko) en VO et VA. Gros coup de coeur, donc, pour cette incroyable série si intense que je relirai souvent. Ça me rend triste de me dire que je ne reverrai plus ces personnages dans un autre tome… Vivement que sortent ses nouveaux mangas ! 😊
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