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Critique de Pivoine57
Il faut d'abord rectifier une erreur souvent commise. Léopold II n'est pas roi De Belgique, car c'est un souverain constitutionnel. Donc, comme son père et comme ceux qui le suivront, il fut roi des Belges. Celui dont le règne a été le plus critiqué. Déjà de son vivant.
Stéphanie était sa deuxième fille, et à peine pubère, elle fut présentée à Rodolphe de Habsbourg, censé devenir empereur d'Autriche à la mort de son père. On dut d'ailleurs reculer la date du mariage, elle était à peine adolescente.
C'était donc une union brillante, politiquepent parlant, pour cette jeune fille qui n'eut pas une jeunesse très gaie. Mis à part le fait que les enfants, les filles de Léopold II s'entendaient très bien. Leur frère aîné étant mort prématurément (vers l'âge de neuf ans.) Les successeurs de Léopold II étaient donc, dans l'ordre, son frère Philippe, comte de Flandre, et puis le prince Baudoin, son fils aîné, mais lui aussi mourut jeune, à vingt ans.
Le mariage a finalement lieu, et la jeune Stéphanie a secondé son mari du mieux qu'elle a pu, chargée également de nombreuses corvées et représentations qui insupportaient sa belle mère, l'impératrice Élisabeth. En outre, elle eut une fille, Élisabeth Marie, mais cela s'arrêta là car Rodolphe lui avait refilé une maladie (une M.S T.) qui la rendit stérile.
Malgré ses appels au secours... on ne se préoccupa nullement de ce couple en perdition. Un de plus (comme Louise de Belgique et Philippe de Saxe Cobourg), comme Charlotte, la fille de Léopold Ier qui épousa Maximilien de Habsbourg, le futur empereur (condamné d'avance...) du Mexique.
Jusqu'à la liaison de Rodolphe de Habsbourg avec Marie Vetsera, liaison qui n'avait rien de romantique. Naïve, cette fille de quinze ans accepta de se suicider avec Rodolphe de Habsbourg. D'une certaine façon, la famille impériale considéra que Stéphanie était responsable, et donc, elle fut relativement mise au ban de la Cour. Pas tout à fait cependant, elle était tout de même la mère d'une archiduchesse. Son père, Léopold II, s'en désintéressa, mais la reine Marie Henriette et sa dernière fille, Clémentine, lui rendit visite à Miramar.
Finalement, plus tard, beaucoup plus tard, Stéphanie eut la permission de se remarier, avec un magnat hongrois avec qui elle vécut très heureuse. Avec des moments difficiles (pendant la guerre 40-45). Entretemps, l'empire austro hongrois avait disparu, et la fille de Stéphanie, qui s'était mariée puis a divorcé, a aussi refait sa vie avec un responsable du parti socialiste autrichien, Léopold Sesznec. D'où le surnom d'archiduchesse rouge... d'un rouge très relatif.
Stéphanie attaqua le testament de Léopold II avec sa soeur aînée, Louise, mais elle renonça à poursuivre l'action, Léopold Il ayant bétonné sa succession. le reste échut à la baronne Vaughan, et le Congo passa à la Belgique.
La vie de Stéphanie, qui a un parfum de MittelEuropa est aussi passionnante qu'un roman et elle finit assurément mieux qu'elle n'avait commencé.
Stéphanie était sa deuxième fille, et à peine pubère, elle fut présentée à Rodolphe de Habsbourg, censé devenir empereur d'Autriche à la mort de son père. On dut d'ailleurs reculer la date du mariage, elle était à peine adolescente.
C'était donc une union brillante, politiquepent parlant, pour cette jeune fille qui n'eut pas une jeunesse très gaie. Mis à part le fait que les enfants, les filles de Léopold II s'entendaient très bien. Leur frère aîné étant mort prématurément (vers l'âge de neuf ans.) Les successeurs de Léopold II étaient donc, dans l'ordre, son frère Philippe, comte de Flandre, et puis le prince Baudoin, son fils aîné, mais lui aussi mourut jeune, à vingt ans.
Le mariage a finalement lieu, et la jeune Stéphanie a secondé son mari du mieux qu'elle a pu, chargée également de nombreuses corvées et représentations qui insupportaient sa belle mère, l'impératrice Élisabeth. En outre, elle eut une fille, Élisabeth Marie, mais cela s'arrêta là car Rodolphe lui avait refilé une maladie (une M.S T.) qui la rendit stérile.
Malgré ses appels au secours... on ne se préoccupa nullement de ce couple en perdition. Un de plus (comme Louise de Belgique et Philippe de Saxe Cobourg), comme Charlotte, la fille de Léopold Ier qui épousa Maximilien de Habsbourg, le futur empereur (condamné d'avance...) du Mexique.
Jusqu'à la liaison de Rodolphe de Habsbourg avec Marie Vetsera, liaison qui n'avait rien de romantique. Naïve, cette fille de quinze ans accepta de se suicider avec Rodolphe de Habsbourg. D'une certaine façon, la famille impériale considéra que Stéphanie était responsable, et donc, elle fut relativement mise au ban de la Cour. Pas tout à fait cependant, elle était tout de même la mère d'une archiduchesse. Son père, Léopold II, s'en désintéressa, mais la reine Marie Henriette et sa dernière fille, Clémentine, lui rendit visite à Miramar.
Finalement, plus tard, beaucoup plus tard, Stéphanie eut la permission de se remarier, avec un magnat hongrois avec qui elle vécut très heureuse. Avec des moments difficiles (pendant la guerre 40-45). Entretemps, l'empire austro hongrois avait disparu, et la fille de Stéphanie, qui s'était mariée puis a divorcé, a aussi refait sa vie avec un responsable du parti socialiste autrichien, Léopold Sesznec. D'où le surnom d'archiduchesse rouge... d'un rouge très relatif.
Stéphanie attaqua le testament de Léopold II avec sa soeur aînée, Louise, mais elle renonça à poursuivre l'action, Léopold Il ayant bétonné sa succession. le reste échut à la baronne Vaughan, et le Congo passa à la Belgique.
La vie de Stéphanie, qui a un parfum de MittelEuropa est aussi passionnante qu'un roman et elle finit assurément mieux qu'elle n'avait commencé.
