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Critique de ATOS


ATOS
28 novembre 2016
Je ne suis pas experte en bandes dessinées, ...ni organisées, ni armées. Je ne suis experte en rien d'ailleurs. Alors je déambule, je flâne, je m'arrête, regarde et parfois ...je pousse la porte. Une nouvelle aventure commence. Cette fois ci ce sont les cités obscures qui m'ont attirée.
La petit mite que je suis a parfois un appétit de papillon, ….de nuit surtout.
Les dessins de Schuitten m'ont aimanté. Une coté Bruges la morte, Knokke le zoute. Bords de mer, station lunaire, ... Bref les dessins sont étonnants. le monde d'Aimé, l'enfant unique et principal, par la couleur de ses éclairages de marchand de sable est à la fois terrifiant, vacillant, onirique, surréaliste. Léon Spilliaert, Delvaux, Magritte ne sont pas loin..
 
Souvenirs de l'éternel Présent. Un monde sans mémoire. Une cité perdue, toxique.
Et lorsque l'on sait l'histoire de cet album, du moins sa source son origine on comprend le pourquoi et le comment de sa qualité. «  Ce livre est à bien des égards comme la mémoire d'un film fantôme, les vestiges d'un Taxandria qui ne vit jamais le jour. »
Oui c'est l'histoire d'un rêve, le rêve d'un homme Raoul Servais, un rêve qui devint utopie. Et d'une utopie qui donna naissance à une oeuvre. Rien ne meurt jamais. Rien ne se perd. Tout se retrouve un jour, la mémoire comme les hommes. C'est ça la magie de l'art, du 7e comme du 9 e et de tous autres, la magie de la lumière !
On peut tout remonter ...le courant, le temps , les dessins, les images, les souvenirs.
Alors à présent ? J'espère pourvoir découvrir toutes les autres cités obscures de Schuiten et Peeters.
Alors je marche, je déambule, je flâne, et puis un jour devant un livre je pousserai à nouveau une porte.

à noter : "Le Musée des arts et métiers de paris présente, du 25 octobre 2016 au 26 février 2017, Machines à dessiner, une exposition exceptionnelle, fruit d’une collaboration avec François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des Cités obscures et de Revoir Paris. Pivot de l’exposition, le dessin s’y dévoile comme une activité à la fois technique et poétique, entre précision et imagination."

Astrid Shriqui Garain

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