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Critique de dancingbrave


On apprend beaucoup de cette lecture.
(Moi, en tous cas)
Cependant on sent une érudition basée sur des recopies.
(Mais, après tout la culture n'est-elle pas toujours que la répétition de choses précédemment assimilées ?)
Les hypothèses avancées semblent parfois assez douteuses, sans bases scientifiques certaines.
(Mais nous avons parfois besoin d'hypothèses bancales)
Les illustrations surtout appuient gauchement le texte.
(Là je n'ai rien à tempérer)
Le chapitre sur les runes est un étalage de données sans grand intérêt.
Bref cette étude des peuples goths sent un peu le sensationnel auquel l'auteur avait habitué ses lecteurs dans les années 1970 - Il fut mêlé à la fumeuse histoire de l'abbé Saunière et du trésor de Rennes le château.

Le but de Gérard de Sède est de nous interpeler sur plusieurs points :

L'origine des Goths est sans doute proche des confins de l'Inde. L'auteur s'appuie, pour cette théorie, sur une longue explication étymologique assez convaincante.

Les Goths n'étaient pas des barbares envahisseurs et destructeurs. Bien au contraire leur civilisation était raffinée. En témoigne leur art de l'orfèvrerie. Leur arrivée dans certaines régions aux contraintes féodales excessives était même appréciée.

La signification de leurs noms nous était perdue : Ostrogoths signifiant goths brillants (Austr Goten), Wisigoths signifiant Goths savants (Weise Goten). Plus encore, leur nom serait à rapprocher des mots « godh »(dieu) ou « Wotan » (Ase Majeure), transformé en « Gotan ».

Ils sont à l'origine des mythologies scandinaves et des runes, dont ils firent leur écriture sacrée, suite à leurs premiers mouvements migratoires, il y a environ 2700 ans.

Même si le qualificatif de « gothique » appliqué à l'architecture ne vient pas d'eux, leur traces sont bien certaines, plus par l'ornement ou par certains symboles, bien sûr, que par l'ogive en arc brisé.

Un ouvrage ancien donc, mais enrichissant, sur cette civilisation dont les programmes scolaire sont avares.

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