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Critique de MinervaEmerson
Un premier roman audacieux qui nous plonge, à travers deux enquêtes, au coeur même du système judiciaire et de la complexité du travail des officiers de police.
Pour sa première mission, Yanaël Marceau, affecté au troisième DPJ de Paris, sera confronté aux versants les plus sournois de l'âme humaine et devra, avec l'aide d'une psychocriminologue, assembler les pièces de deux affaires tout aussi troubles l'une que l'autre.
Des chapitres sous formes de procès-verbaux au vocabulaire judiciaire pointu nous accompagnent sur une centaine de pages.
Un regret peut-être en lien justement avec ce choix de narration : les discussions et les moments hors enquête auraient gagnés, à mon sens, à sortir de cette rédaction un peu laborieuse par moment pour nous ramener au coeur des personnages principaux plutôt que de nous tenir hors de leur portée tout au long de notre lecture. J'aurais aimée éprouver plus d'empathie pour Yanaël ou Lauriane là où je n'ai ressenti que de l'intérêt pour leur histoire et leur évolution.
Mais je pense que l'auteur n'en a pas fini avec les aventures de son jeune OPJ et l'équilibre se mettra tout naturellement en place au fil de ses écrits.
En bref, la plume nerveuse de Laurence Sellin sert à propos un récit où l'émotion laisse volontiers la place à l'observation sans concession d'individus psychologiquement fragiles et aux dérives de leurs comportements poussés à l'extrême.
« L'Affaire de la rue Soufflot » est un court thriller (moins de 150 pages) divertissant et original.
Je remercie sincèrement l'auteur pour m'avoir permis de découvrir sa première oeuvre.
Pour sa première mission, Yanaël Marceau, affecté au troisième DPJ de Paris, sera confronté aux versants les plus sournois de l'âme humaine et devra, avec l'aide d'une psychocriminologue, assembler les pièces de deux affaires tout aussi troubles l'une que l'autre.
Des chapitres sous formes de procès-verbaux au vocabulaire judiciaire pointu nous accompagnent sur une centaine de pages.
Un regret peut-être en lien justement avec ce choix de narration : les discussions et les moments hors enquête auraient gagnés, à mon sens, à sortir de cette rédaction un peu laborieuse par moment pour nous ramener au coeur des personnages principaux plutôt que de nous tenir hors de leur portée tout au long de notre lecture. J'aurais aimée éprouver plus d'empathie pour Yanaël ou Lauriane là où je n'ai ressenti que de l'intérêt pour leur histoire et leur évolution.
Mais je pense que l'auteur n'en a pas fini avec les aventures de son jeune OPJ et l'équilibre se mettra tout naturellement en place au fil de ses écrits.
En bref, la plume nerveuse de Laurence Sellin sert à propos un récit où l'émotion laisse volontiers la place à l'observation sans concession d'individus psychologiquement fragiles et aux dérives de leurs comportements poussés à l'extrême.
« L'Affaire de la rue Soufflot » est un court thriller (moins de 150 pages) divertissant et original.
Je remercie sincèrement l'auteur pour m'avoir permis de découvrir sa première oeuvre.
