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Critique de AMR_La_Pirate
La semaine dernière, je recherchais dans les bibliothèques des anciennes chambres de nos enfants devenus grands des livres pour la jeunesse à offrir à la fille d'un de nos amis qui fêtaient ses douze ans… C'est ainsi que j'ai retrouvé Une vallée prisonnière de Geneviève Senger et que je l'ai relu.
Tout est dit ou presque dans le sous-titre : « …et froide pour les nouveaux venus car il faut y être né pour être vraiment accepté ».
Geneviève Senger nous parle d'intégration dans un nouveau lieu, de manières de vivres différentes, de difficultés à se faire accepter autant au collège que dans les milieux professionnels. Il est question d'ouverture et de fermeture d'esprits, d'espoir de vie meilleure et de nouveaux départs et de retour aux origines aussi.
Une mère et ses deux filles débarquent dans une vallée isolée, perdue, prisonnière des montagnes qui l'entourent et des mentalités de celles et ceux qui ont toujours habité là.
Famille monoparentale, précarité financière et sociale… Ce roman aborde des sujets graves, mis en perspective par le point de vue d'une enfant, une pré-adolescente qui raconte et se livre à la première personne dans un texte bien écrit, efficace, factuel et sans pathos excessif. L'auteure met en mots l'angoisse d'une enfant, partagée entre les préoccupations de son âge et les aléas que la vie réserve et auxquels personne n'est préparé. Il est aussi question d'amitié et de solidarité.
Ce livre est illustré par Jean-Louis Henriot avec des vignettes stylisées en têtes de chapitres et des dessins qui aèrent le texte en reprenant des moments forts ; les ombres chinoises en épigraphe et les lignes fluides des images en noir et blanc accompagnent la lecture sans imposer de représentation, dans une forme de neutralité bienveillante.
Un beau souvenir de lecture.
Une histoire belle et triste, avec une note d'espoir dans le dénouement, toujours très actuelle, propice à la réflexion.
https://www.facebook.com/piratedespal/
Tout est dit ou presque dans le sous-titre : « …et froide pour les nouveaux venus car il faut y être né pour être vraiment accepté ».
Geneviève Senger nous parle d'intégration dans un nouveau lieu, de manières de vivres différentes, de difficultés à se faire accepter autant au collège que dans les milieux professionnels. Il est question d'ouverture et de fermeture d'esprits, d'espoir de vie meilleure et de nouveaux départs et de retour aux origines aussi.
Une mère et ses deux filles débarquent dans une vallée isolée, perdue, prisonnière des montagnes qui l'entourent et des mentalités de celles et ceux qui ont toujours habité là.
Famille monoparentale, précarité financière et sociale… Ce roman aborde des sujets graves, mis en perspective par le point de vue d'une enfant, une pré-adolescente qui raconte et se livre à la première personne dans un texte bien écrit, efficace, factuel et sans pathos excessif. L'auteure met en mots l'angoisse d'une enfant, partagée entre les préoccupations de son âge et les aléas que la vie réserve et auxquels personne n'est préparé. Il est aussi question d'amitié et de solidarité.
Ce livre est illustré par Jean-Louis Henriot avec des vignettes stylisées en têtes de chapitres et des dessins qui aèrent le texte en reprenant des moments forts ; les ombres chinoises en épigraphe et les lignes fluides des images en noir et blanc accompagnent la lecture sans imposer de représentation, dans une forme de neutralité bienveillante.
Un beau souvenir de lecture.
Une histoire belle et triste, avec une note d'espoir dans le dénouement, toujours très actuelle, propice à la réflexion.
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