Le philosophe propose trois contes, trois métaphores, pour expliquer non pas la
musique elle-même, mais sa naissance, alors qu'elle s'extrait d'un big bang initial, « bruit » originel. Dans un premier segment, il aborde le mythe d'Orphée, avant de revenir sur ses premiers contacts avec la
musique, puis d'aborder le sujet d'un point de vue biblique. le Magnificat chanté par la Vierge, traité par de nombreux compositeurs, ne serait-il pas le chant formateur de notre société? Voilà du moins la conviction qu'il partage.
Malgré la pertinence de certaines des prémisses évoquées, j'ai eu l'impression de rester en marge du propos, d'avoir été témoin d'une lecture analytique, mathématique (l'auteur transforme d'ailleurs à un moment les cellules musicales en algorithmes). L'auteur décortique, argumente, propose des pistes, revisite certains mythiques, certes, plonge dans quelques souvenirs, mais cela reste terriblement froid, distancié, clinique, élitiste.
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