AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Grilhou


Des vertus thérapeutiques de l'insularité...
Voici un livre lu d'une traite, il y en a peu à vrai dire qui parviennent à tenir le lecteur à ce point.
D'abord une énigme, le titre à rallonge et la référence "forcée" au cercle des poètes disparus, mais heureusement l'énigme est vite levée.
Ensuite un style, épistolaire, avec de multiples écrivains et divers types de correspondances écrites (lettres, notes, câbles, télégrammes, journal intime, notes...)qui permettent de construire le roman.
Enfin des personnages, essentiellement féminins il faut le dire, de tous âges, de tous milieux, mais aussi des hommes qui apparaissent ici et là comme parfois ils sont, simplifiés et caricaturaux.
On aimera forcément cette évocation de l'histoire méconnue de l'ile de Guernesey durant la seconde guerre mondiale au travers d'une collectivité insulaire qui a trouvé son salut en la personne d'une jeune femme qui créa pour les besoins de l'occupation, le fameux cercle littéraire....
Les cinéphiles retrouveront dans ce livre certains accents du très beau film canadien "Sainte Marie la Maudierne" où une collectivité insulaire s'unit pour garder un médecin de passage.
Ici, c'est une jeune écrivaine, venue des beaux quartiers de Londres, qui va être séduite par la vérité et l'authenticité des insulaires.
Les plus:
la grande réussite de la construction épistolaire du roman
les personnages tellement authentiques
la pudeur omniprésente, mais la forte détermination "no pain no complain" typiquement anglosaxonne
les horreurs et les souffrances de la guerre évoquées sans mièvrerie ni ostentation
la sensibilité féminine de l'oeuvre (on retrouve des traits de "lignes de faille" de Nancy Houston
Les moins
Si peu, ah oui, la fin un peu téléphonée, mais est-ce si grave que cela!
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}