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Critique de Mondaye


Lu dans la langue, car je doute qu'il sorte en français, et je ne pouvais attendre en vain.
Une histoire très touchante, bouleversante même...
Le résumé donne un aperçu plutôt mauvais de l'histoire... je vais donc tacher de présenter l'histoire moi-même.
Cette histoire c'est aussi l'histoire d'Ida, Ida qui se transforme lentement, inéluctablement en verre, mais c'est avant tout celle de Midas. Midas qui a grandit sur cette île enchantée où vivent des vache ailées miniatures, où une créature ôte toute couleur a tout ce qu'elle regarde, où la neige à un gout amer, où l'anormal, l'étrange fait partie de la vie des habitants... tout en gardant son caractère étrange à leur yeux. Midas est un photographe amateur, transformant le monde en noir et blanc sur ces pellicule, un jeune homme qui prisonnier par l'image d'un père qu'il haïssait et auquel il ressemble malgré lui, en est devenu presque sauvage, peu liant, se sentant incapable d'affronter ses semblables, à quelques personne près.

Sa rencontre avec Ida va changer cela,.
Mais cette histoire c'est aussi celle d'Henri Fuwa qui aimait la mère de Midas, était aimé d'elle et connait tout les secrets de l'île, celle de Carls, amoureux fou de Freya, la mère d'Ida, qu'il espère pouvoir retrouver en Ida, de Gustav meilleur ami de Midas, élevant seule sa fille après la mort tragique de Catherine, de Denver, fillette de sept ans, qui passe du temps "in the back of my head" et fait parfois preuve d'une grande profondeur pour son age, de tout ces personnages hantés par un passé qui règle leurs gestes, infiltre leurs pensées...


Un conte triste, triste à en mourir, qui par son atmosphère évoque irrésistiblement une photo argentique: noir et blanche, mêlée de gris...
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