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Critique de Wyoming


Le chemin de Compostelle et le tournage du film The Way servent de toile de fond au livre écrit par le père, Martin Sheen, et le fils, Emilio Estevez. C'est aussi leur histoire familiale et celle de leur relation complexe, leurs incompréhensions et leurs points de jonction, notamment la route de Compostelle.

Ils dévoilent chacun leurs propres démons, ces « fardeaux intimes » qu'ils ont portés et que personne ne saurait porter à leur place. La relation avec les autres revêt une véritable importance pour eux, ils sont tous deux capables de compassion et c'est très beau de lire père et fils qui, sous des angles différents, portent des croix similaires.

L'alcoolisme de Martin a certainement été une souffrance pour chacun d'eux, ils l'évoquent avec pudeur et Martin traduit bien les souffrances que cette addiction a engendrées pour lui-même et ses proches.

Le chemin de Compostelle est un très beau prétexte à ce partage familial à travers lequel les lecteurs peuvent sans doute entrevoir leurs propres difficultés de vie et peut-être ces terribles non dits qui sapent peu à peu la communication entre les êtres.

Martin et Emilio voient la compassion comme le remède à toutes les difficultés relationnelles humaines. Il me semble qu'ils ont raison et c'est bien l'attention portée à l'autre qui est le plus souvent garante de notre bonheur.

C'est un beau livre, plein d'interrogations et aussi de réponses, pudique mais pas secret. Il n'y a pas s d'effets de style, c'est le fond qui prime sur la forme et, pour ma part, je le perçois comme une très bonne lecture.
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