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Critique de gouelan


Tsubaki ou camélia évoque une beauté sereine et solitaire. Ses fleurs rouges mêlées au blanc de la neige et au vert des bambous, comme les décrit si bien Aki Shimazaki, sont au coeur du roman. Symbole de pureté, d'amour; rouges sur le blanc de la neige ils rappellent aussi le sang de la guerre, l'horreur de la bombe atomique.

Des secrets de famille qui se dévoilent peu à peu, pudiquement. Petit à petit on entre dans l'intimité de cette famille japonaise. Une grand-mère qui finit par s'alléger du poids d'un lourd fardeau.
Deux sujets se mêlent ; le poids des secrets qui empoisonnent la vie d'une famille, et l'absurdité de la guerre. Tous deux ont pour origine la cruauté des hommes, leur égoïsme, leur lâcheté.

Connaître la vérité, une vérité plus forte que la justice. Comprendre les motivations des gestes, plutôt que d'y trouver une nécessité. Les massacres ne sont pas nécessaires, ils sont seulement motivés par la cruauté humaine, la soif de pouvoir, de puissance.

Il y a la grande Histoire et la petite histoire qui s'entrecroisent. La vie suit son cours malgré tout, elle prend un autre chemin, elle s'adapte en léchant ses blessures. Mais les enfants et les petits-enfants sont là pour poser des questions. Le mutisme de leurs parents ne leur convient pas. Il faut bien se retourner de temps en temps sur ce chemin, savoir d'où l'on vient, soulever les pierres où sont enfouis les secrets, les larmes.

Un roman à l'écriture simple qui nous invite à lire la suite. Une belle découverte.
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