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Critique de dshishma
MI-GRAINE SORCIЀRE
Première lecture hypnotique.
Je me suis laissé emporter par l'énigme, l'haleine de la migraine.
Et puis j'ai recommencé. J'ai approché cette terra incognita pas à pas, pour éviter la perdition, pour rester à la lisière obscure de celle qui fouaille.
Je sais la saveur dangereuse des mots, je sais les flèches, le feu, la peur. L'abîme de la migraine attire et terrifie. J'ignore TOUT de la migraine – mais je vis les fulgurances de l'urticaire, cette autre graine qui creuse en silence et solitude.
Les mots d'Ara dégainent les frissons, désenfouissent les ombres, les multiples connexions d'un même mal. Les mots d'Ara s'immiscent dans les sphères insoupçonnées de la graine fertile qui nous embrasse, nous embrase. Les mots d'Ara nous parlent d'un cavalier fou à la fois bardé et vrillé de solitude. Tout s'enchevêtre et ruisselle. le miroir nous défie. Comment ne pas perdre le Nord ? Les mots d'Ara grattent, grattent et j'ai dû lui faire barrage pour que ma peau ne prenne feu et sang.
Migraine. En son labyrinthe, quel démon tient les rênes de cette imputrescible graine lunatique ? Elle s'ancre dans la tête, la poétête d'un poète qui tête l'encre folle surréelle de l'indicible pour dire une graine qui s'envole autant qu'elle rampe, sous-marine, se promène et snobe l'énorme morne norme.
Nous avons tous une source sorcière que j'aime appeler sourcellerie. Il m'arrive d'en rire pour ne pas être foudroyée. Et vous parvenez même, Ara, dans cette voie de cactées, de ronces, d'orties à nous faire valser dans d'exquises évanescences, à nous tendre des fils d'Ariane pour ne pas nous abandonner au néant.
Cette télé-orama de votre tête je la vois avec ma courte vue et elle me-nous dit d'avancer tant que n'a pas sauté la dernière corde de la lyre.
Statues creuses… Il existait au Brésil des saints de bois creux pour faire voyager en cachette l'or du Minas Gerais, en échappant aux représentants de la Couronne. Envie de vous dire Ara, que cette mi-graine aussi vous emplit d'or, vous êtes si riche en vous.
Clairières : ON le dit, l'huile essentielle de menthe poivrée est miraculeuse. Une goutte ou deux sur les tempes refroidit la migraine.
Homéopathie aussi sait freiner les chevaux de l'Apocalypse sans éteindre les métamorphoses…
©Guénane Cade
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Première lecture hypnotique.
Je me suis laissé emporter par l'énigme, l'haleine de la migraine.
Et puis j'ai recommencé. J'ai approché cette terra incognita pas à pas, pour éviter la perdition, pour rester à la lisière obscure de celle qui fouaille.
Je sais la saveur dangereuse des mots, je sais les flèches, le feu, la peur. L'abîme de la migraine attire et terrifie. J'ignore TOUT de la migraine – mais je vis les fulgurances de l'urticaire, cette autre graine qui creuse en silence et solitude.
Les mots d'Ara dégainent les frissons, désenfouissent les ombres, les multiples connexions d'un même mal. Les mots d'Ara s'immiscent dans les sphères insoupçonnées de la graine fertile qui nous embrasse, nous embrase. Les mots d'Ara nous parlent d'un cavalier fou à la fois bardé et vrillé de solitude. Tout s'enchevêtre et ruisselle. le miroir nous défie. Comment ne pas perdre le Nord ? Les mots d'Ara grattent, grattent et j'ai dû lui faire barrage pour que ma peau ne prenne feu et sang.
Migraine. En son labyrinthe, quel démon tient les rênes de cette imputrescible graine lunatique ? Elle s'ancre dans la tête, la poétête d'un poète qui tête l'encre folle surréelle de l'indicible pour dire une graine qui s'envole autant qu'elle rampe, sous-marine, se promène et snobe l'énorme morne norme.
Nous avons tous une source sorcière que j'aime appeler sourcellerie. Il m'arrive d'en rire pour ne pas être foudroyée. Et vous parvenez même, Ara, dans cette voie de cactées, de ronces, d'orties à nous faire valser dans d'exquises évanescences, à nous tendre des fils d'Ariane pour ne pas nous abandonner au néant.
Cette télé-orama de votre tête je la vois avec ma courte vue et elle me-nous dit d'avancer tant que n'a pas sauté la dernière corde de la lyre.
Statues creuses… Il existait au Brésil des saints de bois creux pour faire voyager en cachette l'or du Minas Gerais, en échappant aux représentants de la Couronne. Envie de vous dire Ara, que cette mi-graine aussi vous emplit d'or, vous êtes si riche en vous.
Clairières : ON le dit, l'huile essentielle de menthe poivrée est miraculeuse. Une goutte ou deux sur les tempes refroidit la migraine.
Homéopathie aussi sait freiner les chevaux de l'Apocalypse sans éteindre les métamorphoses…
©Guénane Cade
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