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Critique de Noctenbule


On aurait pu croire que comme le précédent tome, nous aurions le droit à une grande histoire avec un fil rouge. Mais non, on retrouve le format d'avant avec des courts récits et les mêmes histoires. Elles vont bientôt rentrer à l'université mais ce n'est pas pour autant qu'elles changent d'attitude. Maintenant, elles habitent dans le même logement ce qui créent quelques dissensus bon pour faire des blagounettes. On retrouve les même chose qu'auparavant avec l'obsession de leur corps, d'être mince, elles se pèsent souvent, elles ne pensent qu'aux garçons... le but de leur existence se résume à attirer le regard des hommes et qu'ils viennent à elle de les draguer. Quand elles croisent d'autres belles femmes, elles sont jalouses. On l'oublie souvent qu'une femme sont objectifs se limite à être un objet de consommation pour ces messieurs. Quand ils tombent sous leur charme, elles sortent avec un peu, couchent ensemble et après elles passent au suivant. Seul le sentiment de plaire importe. Elles tombent amoureuses à chaque fois qu'on leur fait croire qu'elles sont uniques et belles. La vision des femmes à travers le regard d'hommes c'est tellement enrichissant. Et que dire, quand on sait que cette bd se destine à des adolescentes? On les rassure en disant "soit belle et tais toi". N'oublions pas l'aspect qu'elles dépensent plus qu'elles n'ont. Comment résister à un jean moulant ou un petit pull en laine? La superficialité cela se cultive chaque jour. D'ailleurs, une histoire le prouve. Les filles mettent tellement de temps à choisir la bonne tenue pour la rentrée à la fac qu'elles agressent les profs qui font grève le jour de la rentrée. A cause d'eux, elles ne pourront pas draguer les garçons. Agresser des enseignants qui font grève pour des moyens dans l'université, c'est censé être drôle? le dessinateur se fait plaisir en les montrant plus souvent nue ou dénudées et souligne leurs poitrines. Sinon comment on saurait que se sont des être sexualisées? En plus maintenant, elles sont majeures donc c'est plus acceptable dans la représentation. Elles font l'amour mais on ne montre pas plus qu'un bisous tout de même. La nouveauté est que l'on a le droit à un gag avec une tablette de pilule. Elles sont inconscientes avec une limite. Il ne manquerait plus qu'elles doivent élever un gamin. Comment ramener des garçons après? Les années passent et étonnamment les filles restent identiques à la mentalité phallocrate des années 80. Etrange. C'est parce que c'était avant qu'elles ont acquis le droit de vote, d'ouvrir un compte en banque et même de porter un pantalon sans amende.
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