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Critique de nico25665


Il s'agit de la version reliftée et moins chère économiquement parlant du comics de même nom paru auparavant chez Delcourt !

Ce 6e tome est incontestablement l'un des plus faiblards de la collection malgré sa narration à la première personne à l'image de la « Prison Fantôme ».

Les histoires avec les clones, dans Star Wars et surtout sa série animée The Clone Wars, sont les plus intéressantes car elles présentent ces derniers non juste comme de la chair à canon obéissant au doigt et à l'oeil mais comme des individus en quête de leur propre individualité.

Écrit à la manière d'un journal de bord, nous suivons la fracture entre deux époques déjà d'un point de vue martial, où certains mots acerbes du clone (amusants à lire) semblent venir des fans de la prélogie envers la trilogie originale, et aussi symbolique par la volonté des Sith de faire table rase du passé en éliminant les dernières poches Séparatistes tandis que la propagande bat son plein auprès du reste de la population acceptant docilement la paix et la sécurité retrouvées au détriment des libertés individuelles.

Cet aspect autobiographique rend la lecture assez agréable et immersive, contrebalançant un scénario plutôt banal. N'attendez pas d'énormes rebondissements, ni une histoire à l'impact galactique, mais plutôt un mélange de flashbacks sur Kamino ainsi qu'une (petite) réflexion de Hock concernant sa condition de clone, sur Vador, et également sur l'Empire.

Ce récit à la première personne est assez long et finalement perd en densité et en profondeur au fil des dialogues. Tout ça se lit très vite, trop vite et ceci n'est pas aidé par le découpage qui nous offre l'un des plus faibles ratios textes/images avec une utilisation outrancière des pages pleines ou avec seulement deux cases.

Si les bases de l'intrigue sont assez longues à se mettre en place, le clone devant faire ses preuves avant de pouvoir rencontrer Vador, leur interaction est très limitée. Cela se résume à « T'es fort, je te prends sous mon aile. Tu vas trop loin, je déserte » !

De même, si on ressent parfaitement le côté envoûtant de Vador, celui d'un homme presque intouchable voulant établir la paix dans tout l'univers par la force des armes, on aurait aimé que l'aspect croque-mitaine soit mis en lumière de manière un peu plus subtile.
Certaines scènes font tout de même mouche telle que celle des civils éclopés et mutilés faisant face au Sith plutôt que s'agenouiller devant lui.

« Dark Vador : Terreur dans les ténèbres » est donc une mini-série très moyenne, loin d'être inoubliable. Malgré son postulat intéressant, le changement d'époque à travers l'oeil d'un vétéran, passant progressivement du statut de machine de guerre à humain, le scénario manque de profondeur et d'ambition.

Pour le côté fascinant et artistiquement stylé du Dark Knight, nous recommanderons davantage le comics « Dark Vador : Sombres Visions » !
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