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Critique de Jipi


Jipi
06 novembre 2020
Le monde est à moi, j'en suis le maître absolu.

Néron dont les excès sont difficilement comprimés par Pétrone flatteur désabusé se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui même.

Rome considérée comme une immonde populace rongée dans ses palais par le complot et la flagornerie s'effondre sur elle-même pendant que s'élabore lentement en catimini le logo d'un symbole aquatique entamant son troisième millénaire.

Quelques éveillés tente l'amour du prochain lassé de subir les décibels éprouvants d'un irresponsable arrogant, manipulé par ses proches, croulant sous une armée de courtisans.

Un créneau salutaire plutôt que de subir davantage les extravagances d'un empereur affabulateur, craintif et méprisant contemplant ses sujets de loin sur un balcon surélevé.

Clairons, combats de gladiateurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, demeures abyssales et étoffes chatoyantes annoncent par leurs férocités et leurs bacchanales les premières fumerolles d'une future ville en flamme.

Une cité sur le flanc condamnée à s'embraser de l'intérieur suite à ses ingérences romanesques, ses convoitises permanentes, ses guerres continuelles et ses transitions religieuses.


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