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Critique de Ubikson


J'ai l'impression de me répéter avec Silverberg, mais quand je tombe sur un de ces livres, il n'y a que deux options : soit c'est vraiment très bien, soit on ne le relira jamais.

Un Jeu Cruel entre malheureusement dans la seconde catégorie. 2 êtres blessés, fracturés, traumatisés, qui, sous la houlette d'un pervers, vont se rencontrer et être obligés de cohabiter pour voir si leurs malheurs vont les rapprocher.

Au final, si on retire les extra-terrestres, les manipulations génétiques, les voyages dans l'espace, ce roman n'est pas vraiment de la S-F, plutôt un roman dramatique, et j'ai même envie de dire que si Silverberg ne s'était pas embourbé dans le rayon SF, il aurait pu trouver une autre fin à son roman, plutôt que celle navrante, vieillotte et dépassée qui se retrouve ici.

D'accord, le roman date des années 60, donc pas mal de choses sonnent datées, notamment les relations hommes-femmes, même si j'avoue que certains passages m'ont rappelé le souvenir de certaines relations personnelles douteuses, signe que, finalement, soit l'auteur a injecté une part de son histoire dans ce couple, soit il manifeste tout de même une finesse psychologique qui s'avère assez souvent absente dans le reste du récit.
Restons sérieux tout de même : le mâle paternaliste et la petite gourde, en 2016, le schéma commence à être un peu lourd et nuit considérablement à la crédibilité de cette histoire d'amour.

Bref, un faux roman de SF un peu long, un peu pénible, pas complètement mauvais, mais que personnellement, je ne relirai jamais.
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