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Critique de Ziliz


Augustin et Rosalie sont copains comme cochons avec leurs cochons.
Ces deux-là ont gardé les cochons ensemble, peut-être en jouant à Cochon-qui-rit ou en regardant des films cochons, qui sait ?
Il faut dire que dans le cochon tout est bon/mignon. Et cochon qui s'en dédit, celui qui vend son âme à un industriel pour remplir son cochon-tirelire, après s'être quand même demandé si cette offre était du lard ou du cochon.
Augustin fait sa tête de cochon et refuse d'entendre raison quand sa (porc)chérie Rosalie lui affirme que leurs cochons leur manquent et que la petite ferme est dépeuplée. Finalement, sacrifier ses cochons pour des biffetons, c'est peut-être donner de la confiture à des cochons (de la grande distribution) ? Mieux vaut une petite porcherie à soi qu'une grande chez les autres.

Pour résumer, c'est l'histoire d'un agriculteur qui se laisse tenter par l'élevage industriel malgré l'affection et le respect qu'il porte à ses bêtes. On n'est pas obligés d'infliger à nos petits, après lecture, un laïus économico-politique sur le passage de l'artisanat à l'industrie et sur les dégâts de l'agriculture intensive. Quoique...
Ce petit roman en format poche est destiné aux lecteurs en herbe. Comme souvent dans cette collection, sa présentation est appétissante : graphisme rond, rigolo et coloré, texte simple, aéré et rythmé par des rimes, histoire pleine d'humour. Un plus : quelques termes sont surlignés et expliqués en fin d'ouvrage, sur le rabat de la couverture pour simplifier les recherches.

Pour en revenir à nos cochons : les morales de cette histoire, Larirette, Larillette (et Tartiflette aux lardons), c'est que les hommes - et les femmes - aiment les cochons, et que l'argent ne fait pas le bonheur.
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