Double huis-clos dans l'intimité de salles de toilettes, deux couples jouent les faux semblants pendant l'agonie d'une vieille tante. Fidélité, mensonges à peine voilé, mépris, preuve d'amour, vol et alcoolisme... de bien sombres sujets abordés par gestes et non dits, monologue poignant et silence durant le passage du train au loin. Ce que l'on dit, ce que l'on transmet dans un mot, un soupir ou une boîte en fer blanc, une pièce autour des légendes et mythologies familiales au moment où le deuil frappe à la porte dans l'odeur de poires faisandées et de champs maltraités.
Les annexes entre notes de l'auteur sur la mise en scène, extraits de presse ou analyse critique pour une remise en contexte dans la carrière de l'auteur apportent une mise en lumière percutante.
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