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Critique de Kenehan


Cet achat tient à deux choses : la mention de l'Atlantide dans le titre et la couverture du tome 3 où apparaît un grand loup blanc. Un tome que je ne détiendrai jamais puisque je n'ai pas accroché à l'histoire.

Dans le Morbihan, à Trois-Chênes, 6 500 ans plus tôt, vivait une tribu paisible composée de chasseurs-cueilleurs. Parmi eux, vit Jehn, le plus beau, le plus grand, le plus fort, le plus intelligent, et en plus c'est le fils du chef. Tout lui sourit, y compris la plus belle jeune fille du village. Mais tel un caillou jeté dans la mare, d'étranges rêves troublent le sommeil de notre héros.

Roman initiatique, Jehn part en quête de ses origines. Par la force du destin, Jehn est propulsé de l'adolescence à l'âge d'homme, du rôle de chasseur à celui de protecteur voire de guerrier. Les obstacles et les ennemis se dressent les uns à la suite des autres parce qu'il est jalousé et craint. Jehn incarne la différence, celle qui révèle les peurs les plus absurdes d'anéantissement. Mais Jehn est puissant, il possède même des super-pouvoirs et en plus il est pote avec un loup et une jument (à une époque où le dressage des chevaux n'existait pas encore). C'est l'homme du futur, le sang nouveau qui risque d'ébranler la société en place.

Un roman où tout est facile. Les yeux glissent sur le papier tant les phrases sont simples, les pages tournent tant l'action est prévisible, les méchants sont méchants et pervers jusque dans leurs traits physiques, les gentils de même, etc. D'avance on devine le cheminement, seuls les détails finaux savent nous cueillir. le héros triomphe de tout avec force et sagesse, plie le monde selon sa vision mais possède quand même deux faiblesses. Un, c'est un homme, donc forcément il ne peut résister à une femme et le pauvre se voit contraint, du fait de sa biologie, de coucher avec toutes celles qui s'offrent à lui (généralement après qu'il leur ait sauver la vie) mais il clame haut et fort, se morigène : « J'aime ma femme, mon seul et unique amour ». Deux, si on le pousse dans ses retranchements, il détruit tout à coup de tsunami, de tornade ou plus simplement vous écrase sous un monolithe.

Plus un divertissement stéréotypé qu'un roman, « Le prince déchu » ne m'a pas non plus convaincu par son style. Des tournures de phrase tentent de créer un parler de l'époque mais le temps d'un ou deux dialogues seulement. Durant la majeure partie du livre le langage est moderne, parfois bien trop au risque d'anachronismes.

Point positif ? J'ai bien aimé son acolyte de loup, et ça se laisse lire le temps de quelques trajets de bus.
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