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Critique de Khalya


A la fin du premier tome, la Reine, qui, emprisonnée à la prison du Temple, écris ses mémoires, en était au moment d'une rumeur qui commence à enfler : l'achat par ses soins d'un faramineux collier.
Le second tome reprend à cet endroit des mémoires : l'affaire du collier. Cette affaire a servi les intérêts des antimonarchistes qui ont pu discréditer la Reine et pointer du doigt ses dépenses alors que le peuple mourrait de faim. Et la Reine, blessée qu'on ne lui reconnaisse pas le statut de victime, ce qu'elle a le sentiment d'être dans cette escroquerie, a accumulé les erreurs de jugement.
Avec la tourmente de la Révolution qui débute, on voit les nombreuses erreurs politiques commises par le couple royal. le roi est montré comme un réformateur qui a préféré étouffer dans l'oeuf ses idées progressistes pour ne pas aller à l'encontre de la tradition séculaire transmise par ses aïeux. La Reine, comme une monarchiste convaincue refusant le moindre compromis, à l'instar de ce qu'aurait fait sa mère.
Le rythme est plus rapide dans ce second tome et on s'attarde moins que dans le premier sur le détail des événements (mais il faut dire que la période a été riche événements qui se sont succédés à un rythme effréné sur un temps très court).
Comme dans le premier tome, la famille royale apparait toute en nuances : ni anges, ni démons, juste des êtres humains ayant commis des erreurs.
Si j'ai un bémol, c'est que si, dans l'ensemble, les révolutionnaires apparaissent comme déterminés mais maîtres d'eux-mêmes, à chaque fois qu'on nous en montre des hystériques pétris de haine, il s'agit de femmes.
L'illustrateur étant une illustratrice, j'aurais pensé ne pas trouver ce cliché selon lequel l'hystérie et la perte de contrôle sont des défauts typiquement féminins (d'autant qu'à part la marche des femmes et quelques figures féminines isolées, la Révolution a été avant tout une affaire d'hommes).
Mais en dehors de ce bémol, j'ai adoré !
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