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Critique de ZittaL
« L‘accident » est un récit palpitant qui retrace sur trois générations le destin des membres d'une famille dont la vie est parsemée d'aventures, de passions et de drames.
L'histoire démarre en Andalousie, en 1976, avec les festivités du mariage de Julio et Marisol.
L'auteure nous embarque dans l'existence mouvementée de Julio - qui connaîtra plusieurs passions amoureuses - et de ses trois enfants.
Graziella Singh-Colonna sait décrire, avec poésie et sensibilité, la beauté des terres d'Andalousie, ses parfums d'orangers et d'oliviers, ses villes chargées d'histoire et ses traditions. Elle nous fait partager les doutes de ses personnages, leur questionnement sur le sens de leur vie, les valeurs humaines, leur attachement à la terre et à la famille, l'amour, le devoir, la générosité et les engagements envers autrui. Les sentiments de ses protagonistes sont analysés avec finesse et psychologie, on se questionne avec eux, on partage leurs drames et leurs joies. Car chacun d'entre eux, d'une manière ou d'une autre, est un accidenté : accidenté de la vie, accidenté dans sa chair suite à un attentat, ou dans son âme suite à un choc émotionnel ou de mauvais traitements. Chacun essayera de se relever, avec plus ou moins de succès, pour puiser la force de continuer, et faire preuve de résilience.
C'est ainsi que dans la deuxième partie du roman, nous suivons l'histoire de Miguel, le fils de Julio, suite à un accident qui le laissera handicapé. Grâce à sa capacité de résilience et à l'amour, il changera de vie et deviendra journaliste. Avec lui, nous partons à la découverte de plusieurs pays dont l'Equateur, la Roumanie, la Pologne et le Maroc. le reporter y recueille des témoignages de femmes violentées, d'ouvriers exploités, de migrants brutalisés. Au long de ses diverses missions, Miguel devient le porte-parole de ces êtres de l'ombre afin de dénoncer les injustices sociales et humaines. Il fait aussi la rencontre, heureusement, de femmes et d'hommes travaillant dans des organisations humanitaires et qui se dévouent pour aider les oubliés de notre société. Avec eux, nous sommes plongés au coeur d'innombrables histoires de vie souvent tragiques mais racontées avec empathie et délicatesse.
Ce premier roman à l'écriture fluide et assurée est un récit bien mené, un récit intelligent, bien documenté et bien ficelé. Il nous emmène dans un vrai voyage mais un voyage intérieur aussi. Il y est question de souffrance mais aussi de solidarité et d'entraide.
Je suis impatiente de découvrir la suite des aventures de cette famille à laquelle je me suis déjà attachée.
L'histoire démarre en Andalousie, en 1976, avec les festivités du mariage de Julio et Marisol.
L'auteure nous embarque dans l'existence mouvementée de Julio - qui connaîtra plusieurs passions amoureuses - et de ses trois enfants.
Graziella Singh-Colonna sait décrire, avec poésie et sensibilité, la beauté des terres d'Andalousie, ses parfums d'orangers et d'oliviers, ses villes chargées d'histoire et ses traditions. Elle nous fait partager les doutes de ses personnages, leur questionnement sur le sens de leur vie, les valeurs humaines, leur attachement à la terre et à la famille, l'amour, le devoir, la générosité et les engagements envers autrui. Les sentiments de ses protagonistes sont analysés avec finesse et psychologie, on se questionne avec eux, on partage leurs drames et leurs joies. Car chacun d'entre eux, d'une manière ou d'une autre, est un accidenté : accidenté de la vie, accidenté dans sa chair suite à un attentat, ou dans son âme suite à un choc émotionnel ou de mauvais traitements. Chacun essayera de se relever, avec plus ou moins de succès, pour puiser la force de continuer, et faire preuve de résilience.
C'est ainsi que dans la deuxième partie du roman, nous suivons l'histoire de Miguel, le fils de Julio, suite à un accident qui le laissera handicapé. Grâce à sa capacité de résilience et à l'amour, il changera de vie et deviendra journaliste. Avec lui, nous partons à la découverte de plusieurs pays dont l'Equateur, la Roumanie, la Pologne et le Maroc. le reporter y recueille des témoignages de femmes violentées, d'ouvriers exploités, de migrants brutalisés. Au long de ses diverses missions, Miguel devient le porte-parole de ces êtres de l'ombre afin de dénoncer les injustices sociales et humaines. Il fait aussi la rencontre, heureusement, de femmes et d'hommes travaillant dans des organisations humanitaires et qui se dévouent pour aider les oubliés de notre société. Avec eux, nous sommes plongés au coeur d'innombrables histoires de vie souvent tragiques mais racontées avec empathie et délicatesse.
Ce premier roman à l'écriture fluide et assurée est un récit bien mené, un récit intelligent, bien documenté et bien ficelé. Il nous emmène dans un vrai voyage mais un voyage intérieur aussi. Il y est question de souffrance mais aussi de solidarité et d'entraide.
Je suis impatiente de découvrir la suite des aventures de cette famille à laquelle je me suis déjà attachée.
