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Critique de RawhideKid


Laborieux.
Dan Slott essaye, ça ne fait aucun doute. Dan Slott échoue, ça ne fait aucun doute non plus.
Le premier épisode tente de nous faire rentrer dans l'intimité de Ben et de Johnny mais c'est très superficiel. Au point de nous montrer des personnages sans nous dire qui ils sont, quels sont leurs liens avec les deux membres restants de l'équipe. L'exemple le plus flagrant est Wyatt: tout ce que je peux en dire, c'est qu'il est le coloc de Johnny. Je suppose qu'il est important pour lui mais je ne sais pas pourquoi puisque je ne sais absolument rien de lui: qui il est, ce qu'il fait, pourquoi est-ce le coloc de Johnny... Ce n'est personne au final. Les différences de surmonter le deuil sont également superficiels. Un est prêt à passer le cap, l'autre non. Jamais ça ne va plus loin. Donc un premier épisode qui ne répond pas à la question principale: où est le reste de l'équipe. La page avec Impossible Man est amusante et la back story sur Doom est assez classique mais c'est Doom.
Les deux épisodes suivants tentent de faire dans le cosmique et dans le conceptuel. Tente de nous faire une Morrison donc. Échec. le concept de l'ennemi n'est pas vraiment original ("Je suis celle qui termine. Je suis la fin !") et son design encore moins (mais on reviendra sur le dessin). La Future Fondation fonctionne toujours aussi bien par contre. Donc on a le combat épique avec tous les Fantastiques et il est plutôt en arrière plan. Ce qui n'est pas un mal mais qui n'est pas super bien exploité non plus. La résolution fait très 4 Fantastiques en apparence mais n'en a pas le fond.
Ces trois épisodes sont dessinés par Sara Pichelli et ce n'est pas grandiose, loin de là. Son style fait inachevé et n'a pas l'envergure pour faire du cosmique. Il y a même des erreurs comme un personnage absent dans un véhicule sur une case qui apparaît dans une autre car il a un dialogue. Heureusement qu'elle semble incapable de faire plus de trois numéros à la suite car Stefano Caselli est bien meilleur pour le dernier épisode.
Par un retournement de situation jamais vu, les héros n'ont plus le Baxter Building mais y débarquent quand même pour assister au combat épique entre des voleurs de banque et les Fantastix. Ne me demandez pas quelles sont les spécificités des Fantastix, les personnages ne sont absolument pas développés. Ils ne sont que des instruments au service de l'histoire rabâchée de Slott. Comme je disais, Caselli fait du bon boulot pour cette histoire bien creuse.
Un premier TPB qui ne donne pas l'envie de continuer.
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