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Critique de Axelinou


« – … Ne méprise jamais aucun canard ni aucune chose, dit le Talmud… car chaque chose a sa place et chaque canard a son heure !
– … Ne me prenez pas pour un imbécile : le Talmud ne parle pas de canard. »

Canardo, ou le sens du dialogue !

« – Désolée… Mon mari s'inquiétait de mes absences… Tuer des gens, ça prend du temps sur les activités domestiques… (…) Ce n'est pas facile d'être une épouse respectable et une tueuse en série, croyez-le bien, Monsieur Canardo… Il faut savoir organiser ses journées ! »

Une BD à classer dans la catégorie Roman policier. Un détective privé comme héros, un inspecteur de police à côté de la plaque (« Garenni, on ne vous apprend donc rien dans la police !... Vos gesticulations tardives ont effarouché le gibier… Et ce n'était pas de la perdrix de l'année, vous pouvez me croire !... »), une ou deux bières, un portable qui fait « Digledu, digledu », une filature pour adultère présumé, 6 ou 7 assassinats, un peu de politique provinciale (« Je n'ai jamais su y faire avec les femmes de gauche… Va savoir pourquoi… Toi tu te débrouilles : je vois bien comment tu parles à la femme de ménage… »).

Une BD pas seulement pour les amateurs de Canardo, mais aussi pour les amateurs des dialogues à la Audiard :
« – C'est beau d'être encore ému par un crime après 20 ans de service.
‘ – J'ai embrassé ma femme pour la première fois en 89 au bal de la police. C'est lui qui chantait un slow crapuleux. »

Une lecture à savourer à sa juste valeur.
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