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Critique de Sidovm
L'écriture est sensible, agréable à lire, rapide, vive, c'est un atout majeur, mais quelques questions m'étaient venues à l'esprit en lisant les ouvrages précédents, son initiation en Amazonie, puis celle en Mongolie. Il me semble étrange qu'ayant déjà fait l'expérience de la transe (et pas des moindres) en Amazonie elle tombe des nues d'être réceptive arrivée en Mongolie. Cela me semble d'autant plus surprenant qu'elle identifie bien, dans sa jeunesse, l'évènement à l'origine de sa sensibilité (et donc de sa prise de conscience).
Ensuite, me manque terriblement, ce qui me manque souvent dans les ouvrages que je peux lire sur le chamanisme : ce qui fait le creuset de sa pratique. Toutes croyances et pratiques spirituelles et/ou religieuses trouvent leur justification dans des mythes, des gestes, des histoires (et on connait assez bien ceux de Mongolie et de l'Altaï). Or une fois de plus, le chamanisme se cantonne à un tambour et une transe, une confrontation avec les Esprits et les « animaux » de « pouvoirs ». le chamanisme est-il seulement ça ou bien le reste est-il tenu secret, ou encore est-il oublié des chamans eux -mêmes, dans quel cas la source spirituelle tarie on sombre dans le folklore ? Ce manque devient pour moi insurmontable à la lecture de la Chamane à Paris, qui survole de façon très superficielle l'impact que peut avoir une telle pratique dans un tel environnement … Peut-être l'auteure est plus secrète qu'elle ne veut bien le dire ou bien doit-elle arrêter de douter, de chercher comment ça marche, pour enfin se laisser totalement épouser ?
Ensuite, me manque terriblement, ce qui me manque souvent dans les ouvrages que je peux lire sur le chamanisme : ce qui fait le creuset de sa pratique. Toutes croyances et pratiques spirituelles et/ou religieuses trouvent leur justification dans des mythes, des gestes, des histoires (et on connait assez bien ceux de Mongolie et de l'Altaï). Or une fois de plus, le chamanisme se cantonne à un tambour et une transe, une confrontation avec les Esprits et les « animaux » de « pouvoirs ». le chamanisme est-il seulement ça ou bien le reste est-il tenu secret, ou encore est-il oublié des chamans eux -mêmes, dans quel cas la source spirituelle tarie on sombre dans le folklore ? Ce manque devient pour moi insurmontable à la lecture de la Chamane à Paris, qui survole de façon très superficielle l'impact que peut avoir une telle pratique dans un tel environnement … Peut-être l'auteure est plus secrète qu'elle ne veut bien le dire ou bien doit-elle arrêter de douter, de chercher comment ça marche, pour enfin se laisser totalement épouser ?
