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Critique de gill


Cette pièce est un réquisitoire contre la guerre en général, dénonçant l'affreux cortège qu'elle traîne à sa suite et toute les noires passions qu'elle éveille.
Elle fut représentée en 1933, pour la première fois, au théâtre de la Comédie à Genève au moment même où la conférence du désarmement y tenait ses assises. Et la présence du président de la délégation, accompagné de nombres de délégués, à la répétition générale atteste de la portée morale de l'oeuvre.
Mais ce n'est point une oeuvre de combat, ni de propagande. Aucune allusion directe n'est faite à telle ou telle nation, aucun nom, aucune date n'est citée. le propos de l'auteur est de dénoncer la guerre, l'éternelle ennemie.
"La moisson verte", c'est la jeunesse que la guerre va faucher sur les champs où elle n'aura pas eu le temps de mûrir, tout l'espoir, toute la richesse du monde.
L'auteur nous éclaire un drame dont nous voyons le reflet dans le miroir étroit de la famille Dubourg. Durant ces cinq tableaux, la plupart des maux de la guerre trouvent place dans ce cadre restreint, l'ébranlement de toutes les valeurs morales, l'affolement et le déséquilibre des esprits.
La présidente de "l'union mondiale de la femme pour la concorde internationale" a déclaré, à l'occasion du 18ème anniversaire de l'association - grande soirée à Genève où fut donnée "La moisson verte" - que cette pièce, expression d'Art profonde et sincère, ne pouvait manquer de porter une leçon dépassant nos moyens ordinaires.
Cette belle pièce est un morceau de Théâtre empreint de sincérité et de vérité.
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