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Critique de BazaR


Je sais que je me répète mais… c'est encore une fois un tome de ouf.

Fuyumi Soryo touche un peu à tous ses sujets de prédilection. La politique emberlificotée de la péninsule italienne d'abord, alors qu'un renversement d'alliance et la mauvaise santé de Laurent de Médicis laissent déjà l'effluve nauséabond et anticipé des guerres d'Italie se diffuser dans l'air. Des focus sur les artistes du temps comme Léonard de Vinci aux prises avec sa statue équestre commandée par Ludovic le Maure, ou les débuts de Michel-Ange. Des moments intimes et sereins comme la visite de Miguel au grand-père d'Angelo. L'université de Pise où Giovanni, fils de Laurent de Médicis, s'apprête à passer l'épreuve finale pour l'obtention de son diplôme qui lui assurera un siège de cardinal. Les échanges épistolaires entre Cesare Borgia et son père le cardinal Rodrigo.

L'auteur alterne, passe d'un sujet à l'autre, développe l'atmosphère de profonde humanité qui se dégage de son oeuvre. Elle embellit le tout avec des décors toujours aussi sublimes, qu'ils représentent une vue d'avion de Florence ou l'intérieur d'une cathédrale.

C'est sûr, je le répète à chaque nouvel avis sur Cesare. Mais c'est parce que je ne sens faiblir ni mon intérêt, ni mon plaisir à la lecture de ce récit humaniste et tout en nuances.
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