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Critique de delitterys


Au commencement est l'Asile, théâtre où évolue l'Acteur et le Cabotin. le narrateur observe ces deux étranges olibrius : l'un, prenant le rôle du Héron, choisit de ne pas perturber le monde mais de l'observer, en retrait, figé dans une « promesse jamais tenue de chute vers l'avant », le regard affolé de mots silencieux; l'autre, au contraire, dérange le monde de sa gesticulation incontrôlée, le provoque, arpente en « conquérant avide », déterminé, la scène à laquelle il est voué. de leur opposition naît un spectacle-fable où on lit en écho deux postures de l'homme face au monde, l'un emmuré dans sa tour d'ivoire et de folie, l'autre, acteur, actant, tout de fracas agité.

Soudain le texte glisse, vers un autre jeu, un autre je : et le narrateur que l'on suivait, confiant, se métamorphose, emprunte une autre voix pour chanter l'ami perdu, l'artiste inachevé, le premier narrateur, retiré du théâtre du monde. Cet hommage se teinte volontiers d'ironie et est sans cesse remis en question par le narrateur lui-même dans ses notes ; il se métamorphosera une dernière fois en lettre, en adresse à une potentielle lectrice, avant de chuter, affolé, en final inattendu.

La suite par ici : http://www.delitteris.com/notules/langoisse-du-heron/
Lien : http://www.delitteris.com/no..
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