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Critique de verobleue


J'ai trouvé « Syrli » de Megan Spooner dans une boutique de livres neufs à prix réduits. J'ai été attirée par la superbe couverture bleue quasi violette vraiment très jolie qui laisse présager un univers féerique et dangereux. La quatrième de couverture donne un résumé prometteur. C'est le premier tome d'une trilogie passionnante, mélange de technologie et de magie.

L'auteur lance le lecteur dans un monde dystopique en donnant les informations au compte goutte, ce qui entretient le suspense mais donne une ambiance étrange. Les premières pages sont assez lourdes à digérer, narratives et parsemées de rares dialogues parce que l'auteur nous fait suivre le cheminement des pensées de la jeune fille

Syrli est une jeune fille qui vit dans un univers singulier, une ville fragile entourée d'un mur d'énergie, sorte de dôme protecteur. Chaque enfant dès la naissance, possède une énergie vitale particulière, sorte de magie. Les architectes, à la tête de la ville, font appel à cette énergie particulière pour nourrir le mur. Tous les enfants subissent la Collecte, rituel de passage à l'adolescence afin de retirer cette magie dangereuse et leur apprendre leur futur métier. L'énergie récoltée permet au mur de subsister. Syrli semble avoir été oublié par le système. Elle a déjà 16 ans quand elle est appelée pour passer la Collecte. Elle se sent en décalage total, mal dans sa peau et souvent rejetée par les autres. Mais la Collecte ne se passe pas bien pour elle car on découvre qu'elle est une Renouvelable, capable de régénérer son énergie. Les architectes veulent se servir d'elle comme d'une batterie pour alimenter la ville. Elle fuit pour éviter d'être réduite à l'esclavage et l'aventure commence vraiment.

Fragile et angoissée, elle doit survivre seule dans une nature inconnue. Elle grandit, prend des décisions pas toujours très bonnes et son personnage se renforce au fil des pages.
L'auteur, par l'abondance des décors, nous donne une bonne vue du milieu dans lequel elle évolue. Dans cette partie, des personnages importants font leur apparition. Un sauvage appelé Oren, complexe et indéchiffrable. Un oiseau mécanique qu'elle appelle Nixe avec qui elle crée un lien alors que l'on sait pertinemment qu'une machine est incapable de développer une personnalité et des sentiments. Nixe est drôle, attachant et apporte un peu de fraîcheur au récit. Car le récit est descriptif sans apporter beaucoup de dialogues.

La dernière partie est remplie d'action et de révélations. Nous apprenons la vérité sur les personnages et j'ai été agréablement surprise par les retournements de situation.

Une dystopie originale qui demande un peu d'apprivoisement. Petit côté fantasy agréable.
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