>
Critique de Krissie78
« le vent l'emportera » est le 17ème roman mettant en scène le détective privé Varg Veum, et pour ma part le premier que je lis. L'histoire commence alors que le détective est au chevet de sa fiancée, Karin, plongée dans le coma. Il se dit coupable de cette situation. Nous remontons alors quelques jours en arrière, lorsque Karin a demandé à Varg de retrouver le mari d'une amie. A quelques jours du démarrage d'une importante installation d'éolienne sur une île au large de Bergen, le propriétaire du terrain où seront installés les équipements a disparu. Favorable au projet il aurait changé d'avis. Les enjeux financiers sont importants et les oppositions sont fortes.
Veum, qui se refuse à travailler sur les histoires de couples et de divorce, va se retrouver plongé au coeur d'un passé qui ressurgit des années après un premier drame familial. le débat sur l'intérêt écologique ou pas des éoliennes est à peine effleuré et ne sert que de prétexte et de cadre à cette enquête.
L'intrigue elle-même est longue à démarrer. Empêtré dans la psychologie et la culpabilité de Veum l'auteur peine à installer le contexte familial, économique et politique, avec un grand nombre de personnages dont les liens ne sont pas toujours très clairs. Ce n'est qu'à la moitié du roman que tout commence à faire sens, que le rythme s'accélère, et que l'on rentre enfin dans l'histoire.
Le style est très classique pour un polar. C'est propre, assez intelligent mais un peu superficiel pour ce qui est du sujet écologique et un peu froid. Peut-être un effet secondaire de l'univers insulaire dans lequel se situe l'action ajouté au contexte douloureux de l'histoire personnelle du détective. Bref, cette première rencontre avec Varg Veum ne m'a pas vraiment convaincue par sa trame et son final finalement très conventionnel.
Veum, qui se refuse à travailler sur les histoires de couples et de divorce, va se retrouver plongé au coeur d'un passé qui ressurgit des années après un premier drame familial. le débat sur l'intérêt écologique ou pas des éoliennes est à peine effleuré et ne sert que de prétexte et de cadre à cette enquête.
L'intrigue elle-même est longue à démarrer. Empêtré dans la psychologie et la culpabilité de Veum l'auteur peine à installer le contexte familial, économique et politique, avec un grand nombre de personnages dont les liens ne sont pas toujours très clairs. Ce n'est qu'à la moitié du roman que tout commence à faire sens, que le rythme s'accélère, et que l'on rentre enfin dans l'histoire.
Le style est très classique pour un polar. C'est propre, assez intelligent mais un peu superficiel pour ce qui est du sujet écologique et un peu froid. Peut-être un effet secondaire de l'univers insulaire dans lequel se situe l'action ajouté au contexte douloureux de l'histoire personnelle du détective. Bref, cette première rencontre avec Varg Veum ne m'a pas vraiment convaincue par sa trame et son final finalement très conventionnel.
