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Critique de BazaR
Ce premier volume de la collection Marvel Masterworks contient les huit premiers épisodes de The Amazing Spider-Man. le ballon d'essai fut lancé dans la revue mourante « Amazing Fantasy » en août 1962. le succès de ce personnage atypique pour l'époque convainquit Marvel de lui offrir son propre magazine en mars 1963. D'abord bimestriel, la diffusion devint mensuelle dès le numéro 4.
Je ne m'attendais pas à éprouver encore autant de plaisir à la lecture des premiers pas de Spider-Man. La fraicheur de cette première mouture est toujours vivace.
Je n'étais pas né en 1962, mais j'imagine combien ce super-héros du quotidien a dû étonner les contemporains habitués des surhommes invincibles. Là apparait un lycéen malingre à lunettes, aimant les sciences, souffre-douleur de ses camarades, snobé par les filles, couvé par sa vieille tante. Une araignée irradiée vient à le doter de puissants super pouvoirs. Il les utilise avec désinvolture jusqu'à ce que ses actes entrainent la mort de son oncle. Dès lors une morale guide sa vie : « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C'est décidé, il luttera contre le crime.
Ces premiers épisodes plantent bien le décor. Ils voient naître certains des ennemis héréditaires comme le Vautour ou Doc Octopus. Petit à petit les personnages secondaires prennent de l'importance, comme Betty Brant la secrétaire de Jameson. Les auteurs maintiennent l'équilibre entre la vie du lycéen et les combats du super-héros. Car les problèmes du lycéen ne disparaissent pas. Il doit subvenir aux besoins de sa tante et payer ses études, apprendre à recoudre son costume, affronter les quolibets de ses camarades, etc.
Stan Lee et Steve Ditko forment un duo d'auteurs sensass. le dessin de Ditko, caricatural au premier abord, est bien adapté au personnage et aux situations. Certaines scènes comiques ridiculisant J.J. Jameson, le patron du journal auquel Parker vend ses clichés de Spider-Man, n'auraient pas été rejetées par Chaplin.
Une agréable lecture qui m'a à nouveau hameçonné.
Je ne m'attendais pas à éprouver encore autant de plaisir à la lecture des premiers pas de Spider-Man. La fraicheur de cette première mouture est toujours vivace.
Je n'étais pas né en 1962, mais j'imagine combien ce super-héros du quotidien a dû étonner les contemporains habitués des surhommes invincibles. Là apparait un lycéen malingre à lunettes, aimant les sciences, souffre-douleur de ses camarades, snobé par les filles, couvé par sa vieille tante. Une araignée irradiée vient à le doter de puissants super pouvoirs. Il les utilise avec désinvolture jusqu'à ce que ses actes entrainent la mort de son oncle. Dès lors une morale guide sa vie : « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C'est décidé, il luttera contre le crime.
Ces premiers épisodes plantent bien le décor. Ils voient naître certains des ennemis héréditaires comme le Vautour ou Doc Octopus. Petit à petit les personnages secondaires prennent de l'importance, comme Betty Brant la secrétaire de Jameson. Les auteurs maintiennent l'équilibre entre la vie du lycéen et les combats du super-héros. Car les problèmes du lycéen ne disparaissent pas. Il doit subvenir aux besoins de sa tante et payer ses études, apprendre à recoudre son costume, affronter les quolibets de ses camarades, etc.
Stan Lee et Steve Ditko forment un duo d'auteurs sensass. le dessin de Ditko, caricatural au premier abord, est bien adapté au personnage et aux situations. Certaines scènes comiques ridiculisant J.J. Jameson, le patron du journal auquel Parker vend ses clichés de Spider-Man, n'auraient pas été rejetées par Chaplin.
Une agréable lecture qui m'a à nouveau hameçonné.
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