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Critique de BazaR


Ce volume 4 des Essentiels contient les épisodes 64 à 83 du comics Fantastic Four ainsi que les « annuals » n° 5 et 6 datant des années 1967-69, comme toujours en anglais et en noir et blanc.
Ces épisodes, je les ai déjà lus par le passé, à l'époque où ils étaient publiés en albums grand format par les éditions Lug. C'est avec un grand plaisir nostalgique que je les relis ici dans la version originale grâce à laquelle je peux enfin accéder à l'argot New Yorkais de Ben Grimm / La Chose (à l'époque j'aurais bien été en peine de lire en anglais).

Nous sommes à l'âge d'or de la série, toujours écrite par « Smilin' Stan Lee » et dessinée par « Jolly Jack Kirby », et presque à la fin de leur période. Les deux auteurs maîtrisent absolument leur sujet. le dessin de Jack est un enchantement toujours renouvelé. Nul mieux que lui ne sait décrire les appareils à la technologie futuriste et les costumes clinquants, faire ressortir la puissance des personnages, faire éclater une énergie qui déchire le rideau du dessin même, dessiner les cataclysmes, la roche pulvérisée, le métal broyé. Jack Kirby restera pour moi à jamais sur le podium des meilleurs dessinateurs de comics.

Ces épisodes sont importants à plus d'un titre. L'on y voit la première apparition des Krees à travers les Sentinelles, Ronan l'Accusateur et l'Intelligence Suprême. Ici sont plantés les germes qui donneront naissance à l'un de mes héros préférés : Captain Marvel. L'on y voit aussi la présentation du maître absolu de la zone négative : Annihilus, le retour de Galactus toujours aussi affamé et la découverte des mondes sub-atomiques dominés par l'étrange Psycho-Man.
Mais avant tout, c'est la naissance du bébé de Red et Sue Richards qui fait la une. La brave Sue va quitter l'équipe pour s'occuper du moutard. Elle va être remplacée avec brio par Crystal, l'Inhumaine élémentale et copine en titre de la Torche.

J'ai passé à nouveau de très bons moments avec ces héros qui forment une vraie famille. Tout au plus pourrais-je reprocher un comportement un peu trop macho autoritaire de Red vis-à-vis de sa femme, mais c'est un fruit de l'époque, et les dépressions cycliques un brin lassantes de Ben Grimm qui se plaint de son état de Chose.
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