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Critique de BazaR


J'ai trouvé cette suite du Gant de l'Infini plus intéressante que son prédécesseur. Pour rappel, tout tourne autour d'un gant où viennent se loger les gemmes du pouvoir. le possesseur devient ni plus ni moins Dieu.
Dans « le gant » c'est Thanos qui détient cette puissance, mais inconsciemment il s'en sait indigne et finit par perdre son statut au profit de sa Némésis bien plus respectable, Warlock.

La guerre de l'Infini commence par un Thanos à la retraite qui passe son éternité en faisant des recherches. Il tombe sur une source d'énergie hors de toute proportion. Comme c'est un expert il remonte la rivière comme un saumon et tombe sur le gros poisson : Magus, personnage violet et cependant mégalomane qui vise lui aussi la puissance absolu.

Évidemment Thanos n'est pas seul à avoir remarqué cette dangereuse énergie. Galactus se rend bien compte qu'elle risque de gâcher son déjeuner et décide lui aussi de remonter la rivière en s'associant au surfer et au Dr Strange. Ce dernier a perdu en statut: de maître des arts mystique, il ne fait plus qu'office de serrurier pour ouvrir les portes entre les dimensions. Quant à Galactus, eh bien ma foi il deviendrait presque sociable avec les fourmis que nous sommes.

Ça n'est pas tout. Les héros de la Terre se trouvent attaqués par des imitateurs aux dents longues (au sens propre) qui ont un lien avec cette énergie. Devinez où ils vont aller ? Gagné, la rivière ! On va commencer à manquer de bateaux.

Et j'en ai encore sous le pied mais je le garde afin d'éviter de me retrouver sans semelles.
En tout cas tous ces mouvements de population sont orchestrés dans la stratégie de l'un des protagonistes. Et c'est bien ce jeu stratégique qui m'a plu ici : moins de gros rayons de la mort et plus de neurones. La puissance absolue reste à acquérir et tous les acteurs ont leur chance, sauf peut-être les héros humains dont le rôle est limité à jouer les fous du roi.

Jim Starlin est un excellent créateur d'histoires, et là il est dans son oeuvre phare : tout ce qui tourne autour de Thanos. J'ai un immense respect pour lui. Je serai plus dur avec le dessinateur Ron Lim. Il fait certainement des efforts louables pour montrer des machineries futuristes convaincantes, mais on reste à douze années-lumière de Jack Kirby. de plus il a tendance à simplifier au maximum ses arrières plans, au point que ceux-ci restent à l'état d'esquisses, lorsqu'ils existent. Enfin cela manque de contraste, d'ombre.

Plus qu'à attendre que le dernier tome, « la croisade de l'Infini », sorte dans la collection Panini Marvel Gold (moins cher).
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