>
Critique de cmpf
J'ai acheté ce livre d'occasion sans faire attention à l'édition. Mais en commençant la lecture de l'introduction j'ai eu une agréable surprise, elle était excellente, parlant des différents titres de Steinbeck. Et en regardant la signature, nouvelle bonne surprise, c'était celle de Maurice-Edgar Coindreau qui était bien évidemment le traducteur.
Cela a vraiment été un plaisir sans ombrage. Je l'avais lu il y a une bonne trentaine d'années, je me souvenais d'avoir aimé, et dans les grandes lignes l'histoire mais j'avais heureusement oublié la qualité du texte. Il est à la fois si simple, et si efficace, rien de trop, les redites comme des leitmotivs amènent à entrer dans le cerveau de Lennie, à en comprendre les limites mais aussi la logique.
Outre l'amitié entre les deux hommes George et Lennie, il y a la vie de ces ouvriers agricoles cheminant d'une ferme à une autre, sans ressources lorsqu'ils ne peuvent plus travailler. de très bons portraits d'hommes, celui de Slim, droit et sobre dans ses paroles, celui de Candy qui n'a que son chien et sait qu'il n'a rien à espérer de l'avenir, celui de Crooks, nègre qui subit un double ostracisme et même celui de la femme à l'avenir bouché. Peu d'espérance chez Steinbeck.
Et ce final avec la conversation entre George et Lennie qui se répondent si bien mais sans parler de la même chose.
Des souris et des hommes va rejoindre ma liste de livres pour une île déserte.
Cela a vraiment été un plaisir sans ombrage. Je l'avais lu il y a une bonne trentaine d'années, je me souvenais d'avoir aimé, et dans les grandes lignes l'histoire mais j'avais heureusement oublié la qualité du texte. Il est à la fois si simple, et si efficace, rien de trop, les redites comme des leitmotivs amènent à entrer dans le cerveau de Lennie, à en comprendre les limites mais aussi la logique.
Outre l'amitié entre les deux hommes George et Lennie, il y a la vie de ces ouvriers agricoles cheminant d'une ferme à une autre, sans ressources lorsqu'ils ne peuvent plus travailler. de très bons portraits d'hommes, celui de Slim, droit et sobre dans ses paroles, celui de Candy qui n'a que son chien et sait qu'il n'a rien à espérer de l'avenir, celui de Crooks, nègre qui subit un double ostracisme et même celui de la femme à l'avenir bouché. Peu d'espérance chez Steinbeck.
Et ce final avec la conversation entre George et Lennie qui se répondent si bien mais sans parler de la même chose.
Des souris et des hommes va rejoindre ma liste de livres pour une île déserte.
