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Critique de charlene_bzh


En Oklahoma, les tracteurs remplacent petit à petit la main d'oeuvre. Les petites exploitations ne sont plus rentables, les métayers sont chassés de chez eux sans aucun avenir, ni aucune compensation. La famille Joad fait parti de ceux là. Nous allons les suivre dans leur périple pour arriver jusqu'en Californie où on leur promet travail et richesse.

Une alternance de chapitres entre la fuite de la famille Joad vers l'ouest et de chapitres narratifs expliquant la réalité de cette émigration forcée. Ils sont comme un plongeon, une explication du roman. J'ai beaucoup aimé ces chapitres. J'aurai pu souligner tellement de phrases chocs.

Un roman qui malheureusement est toujours d'actualité, sur la surconsommation, la course au meilleur prix, les travailleurs pauvres, la richesse et l'enrichissement des grandes entreprises au détriment des plus petites.

Une lecture riche et terriblement réaliste.

"Le conducteur était assis sur son siège de fer et il était fier des lignes droites qu'il avait tracées sans que sa volonté fut intervenue, fier du tracteur qu'il ne possédait ni n'aimait, fier de cette puissance qu'il ne pouvait contrôler. Et quand cette récolte poussait et était moissonnée, nul homme n'avait écraser entre ses paumes les mottes chaudes et n'en avait laissé couler la terre entre ses doigts. Personne n'avait touché la graine, ni imploré ardemment sa croissance. Les hommes mangeaient ce qu'ils n'avaient pas produit, rien ne les liait à leur pain. La terre accoucahit avec les fers et mourait peu à peu sous le fer ; car elle n'était ni aimée, ni haïe, elle n'était l'objet ni de prières ni de malédictions. "
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