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Critique de Pois0n


Il est extrêmement rare que je doive me forcer à finir un livre, à plus forte raison quand celui-ci possède un fort capital sympathie... Mais mon petit faible pour la romance orientale n'aura pas suffi à compenser les lacunes cumulées d'Une nuit avec un émir.

Pourtant, au début, ça commençait plutôt pas mal. le cliché de la rencontre fortuite, une héroïne bien décidée à ne pas se laisser dicter sa conduite et à rentrer chez elle avant minuit. Pourtant, c'est bien notre Cendrillon moderne qui, au détour d'une conversation, presque sans prévenir, décide d'oublier ses bonnes résolutions et passer aux choses sérieuses... la cohérence en prend un coup, mais pourquoi pas.

Hélas, ce n'est que l'aperçu d'un défaut qui deviendra récurrent dans TOUT le reste du bouquin : les personnages passent sans arrêt du coq à l'âne, débutent une conversation (ou, plus souvent, une engueulade), s'octroient une partie de jambes en l'air résumée en deux lignes et reprennent la discussion comme si de rien n'était. Quand ils ne changent pas brutalement de sujet en cours de route... Bref, la plupart de leurs échanges deviennent rapidement sans queue (quoique...) ni tête. de toutes façons, entre Hadj qui tient absolument à tout contrôler au point d'en devenir inquiétant et Lucy qui se rebiffe tantôt à raison, tantôt sans, le tout sur fond de problème de confiance... alors qu'ils n'ont même pas passé 24h ensemble au total, on n'est plus à un manque de cohérence près. Comme lorsque Lucy retire ses sous-vêtements pour aller se baigner... et qu'on lit que Hadj les lui ôte (encore ?) dix lignes plus tard...

Côté intrigue, le bilan n'est pas plus glorieux tant tout part dans tous les sens, avec une histoire de beau-père gangster qui ne sert que de prétexte et mal exploitée, tandis que tout ce qui aurait pu être intéressant (la visite des mines, la fantasia...) n'est qu'à peine évoqué, au profit des nombreuses scènes de sexe de quelques lignes à peine déjà mentionnées plus haut.

Bref, à ce stade, on n'est pas loin de la catastrophe, mais l'édition française, qui comporte quelques coquilles bien gênantes (comme lorsque les personnages sont juchés sur des chevEux) n'arrange pas un bilan déjà désastreux. Comme quoi, il faut davantage que de jolis décors avec un beau gosse dedans pour faire une bonne histoire...
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