AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de RChris


La bonne noire de Miss Skeeter est morte quand elle avait 16 ans et elle ne lui avait pas demandé ce que l'on ressentait quand on était une noire travaillant pour une famille de blancs dans le Mississippi, alors Kathryn Stockett l'a imaginé.

Dans ce livre qui est une fiction “dans l'ensemble”, l'auteur adopte trois points de vue : celui de deux bonnes Miny et Aibileen, et celui de Miss Skeeter, une jeune femme blanche indépendante, fille d'une riche famille de planteurs.
Elles vont s'unir pour publier les récits des vies de 12 bonnes.

Je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de siècle, mais non, nous sommes bien en 1962, Rosa Parks a déjà désobéi en ne cédant pas sa place dans un bus à un blanc et Kennedy va être assassiné le 22/11/1963.
La ségrégation marquait cette époque : “Les Noirs et les Blancs n'ont pas le droit de boire aux mêmes fontaines, de fréquenter les mêmes salles de cinéma, les mêmes toilettes publiques, les mêmes terrains de jeux, les mêmes cabines téléphoniques, les mêmes spectacles de cirque. Les Noirs n'ont pas le droit d'entrer dans la même pharmacie que moi ou d'acheter des timbres au même guichet”et Miss Hilly veut faire voter une loi pour doter les maisons de WC réservés aux Noirs.

Les bonnes noires témoignent auprès de miss Skeeter, au risque, au minimum, de perdre leur job mais aussi de craindre pour leur intégrité physique.
Il leur faudra beaucoup de force morale pour unir leurs destins et dénoncer la ségrégation raciale.

L'histoire va crescendo et nous attrape dans la tourmente de Jackson, ville du Mississippi, et nous accroche en empathie avec les narratrices.
Commenter  J’apprécie          551



Ont apprécié cette critique (54)voir plus




{* *}