Il s'agit bien ici de couleurs et de sentiments au sens fort du terme : pas de mièvrerie ni de guimauve. Peu importe la couleur, on est capable d'aimer ou de détester, on est courageux ou vils. Dans ce livre on s'attache aux personnages ou on les hais, pas de demi-mesure.
Il est "normal" pour une bonne famille blanche de Jackson d'avoir une bonne noire. On lui confie tout : sa maison, les repas, les enfants... je dirais même qu'on lui délègue. Mais attention à celle qui ose même un temps soit peu outrepasser ses droits.
Le témoignage de ces domestiques auprès d'une écrivaine blanche, amie de leurs patronnes est courageux, généreux, humaniste et bourré d'humour.
Pas de relâche, ce livre nous tient jusqu'au bout.
Très bon premier roman.
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