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Critique de cmpf
J'avais repéré ce titre depuis quelques temps et quelqu'un a eu la gentillesse de me l'offrir. Et je dois dire que je ne regrette pas.
Ce qui m'a frappé lorsque je l'ai lu, c'est que c'est une histoire de femmes ; des noires, des blanches mais des femmes. Sans être totalement absents les hommes sont vraiment au second plan. Et la vie d'aucune ne m'a paru simple. Celle des Noires est évidemment très difficile, qui cumule les contrariétés liées au rôle de domestiques et celles liées à leur couleur de peau et même celles liées à leur sexe. Que ce soit Minnie qui en plus de son travail domestique doit comme beaucoup d'autres s'occuper de sa famille et subir les colères de son époux, ou celle qui s'occupe de son petit-fils devenu aveugle par suite des coups reçus de la part de Blancs.
Mais la vie des Blanches ne va pas de soi non plus. Il y a celle si anxieuse de plaire à son mari en tenant parfaitement sa maison alors qu'elle ne sait rien y faire. (Tiens je croyais que ménage, repassage, cuisine, étaient devenus des activités innées chez les femmes.). Skeeter qui cherche à faire quelque chose de sa vie par elle-même tandis que pour sa mère sa réalisation ne peut passer que par le mariage. Et toutes les « vipères » des différents clubs féminins qui n'ont d'autres rôles que ces différentes activités charitables.
Mais c'est évidemment avant tout un tableau de la condition des femmes noires domestiques dans le Sud des États-Unis. L'auteur déclare l'avoir écrit d'après sa propre expérience d'enfant élevé par une domestique noire.
Seul regret, la fin un peu abrupte, on sait ce que deviennent certains personnages, mais les autres ?
Je me demande dans quelle mesure les choses ont évolué, dans une région où des groupes prônant la suprématie blanche existent encore comme l'actualité nous le rappelle.
Mais c'est en tout cas un livre extrêmement vivant avec des personnages profondément attachants que vous n'oublierez pas tout de suite si vous vous offrez le plaisir de plonger dans cette histoire.
Ce qui m'a frappé lorsque je l'ai lu, c'est que c'est une histoire de femmes ; des noires, des blanches mais des femmes. Sans être totalement absents les hommes sont vraiment au second plan. Et la vie d'aucune ne m'a paru simple. Celle des Noires est évidemment très difficile, qui cumule les contrariétés liées au rôle de domestiques et celles liées à leur couleur de peau et même celles liées à leur sexe. Que ce soit Minnie qui en plus de son travail domestique doit comme beaucoup d'autres s'occuper de sa famille et subir les colères de son époux, ou celle qui s'occupe de son petit-fils devenu aveugle par suite des coups reçus de la part de Blancs.
Mais la vie des Blanches ne va pas de soi non plus. Il y a celle si anxieuse de plaire à son mari en tenant parfaitement sa maison alors qu'elle ne sait rien y faire. (Tiens je croyais que ménage, repassage, cuisine, étaient devenus des activités innées chez les femmes.). Skeeter qui cherche à faire quelque chose de sa vie par elle-même tandis que pour sa mère sa réalisation ne peut passer que par le mariage. Et toutes les « vipères » des différents clubs féminins qui n'ont d'autres rôles que ces différentes activités charitables.
Mais c'est évidemment avant tout un tableau de la condition des femmes noires domestiques dans le Sud des États-Unis. L'auteur déclare l'avoir écrit d'après sa propre expérience d'enfant élevé par une domestique noire.
Seul regret, la fin un peu abrupte, on sait ce que deviennent certains personnages, mais les autres ?
Je me demande dans quelle mesure les choses ont évolué, dans une région où des groupes prônant la suprématie blanche existent encore comme l'actualité nous le rappelle.
Mais c'est en tout cas un livre extrêmement vivant avec des personnages profondément attachants que vous n'oublierez pas tout de suite si vous vous offrez le plaisir de plonger dans cette histoire.
