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Critique de Papiercrepon
Un recueil de nouvelles comme un paquet de bonbons acidulés. Derrière la rondeur, le piquant.
Chacune de ces histoires recèle son lot de tendresse et de noirceur. Toutes ou presque font une belle place à la nature. Toutes ou presque se lisent à hauteur d'enfant. D'enfants ballottés, délaissés, souvent condamnés à un profond trouble de l'attachement (« Le cadeau », « Parcours balisés »).
Même lorsque les adultes sont sur le devant de la scène, ils redeviennent adolescents (« L'amant »). Et le conte, avec sa part de mystère et de fantastique, n'est jamais loin (« L'âge des ours »).
Quelle sensibilité ! La plupart des nouvelles m'ont happée : je les ai lu avec gourmandise et anxiété, ne refusant rien de l'inconfort qu'elles m'ont procuré.
Je suis passée à côté de la première et de la dernière. Mais entre les deux, un joli ballet d'émotions, qui atteint son paroxysme avec la splendide « Monstres », pépite parmi les pépites.
Chacune de ces histoires recèle son lot de tendresse et de noirceur. Toutes ou presque font une belle place à la nature. Toutes ou presque se lisent à hauteur d'enfant. D'enfants ballottés, délaissés, souvent condamnés à un profond trouble de l'attachement (« Le cadeau », « Parcours balisés »).
Même lorsque les adultes sont sur le devant de la scène, ils redeviennent adolescents (« L'amant »). Et le conte, avec sa part de mystère et de fantastique, n'est jamais loin (« L'âge des ours »).
Quelle sensibilité ! La plupart des nouvelles m'ont happée : je les ai lu avec gourmandise et anxiété, ne refusant rien de l'inconfort qu'elles m'ont procuré.
Je suis passée à côté de la première et de la dernière. Mais entre les deux, un joli ballet d'émotions, qui atteint son paroxysme avec la splendide « Monstres », pépite parmi les pépites.
