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Critique de Pois0n
Offert avec le « Nous Deux » de cette semaine, « L'héritier de Sacha Tsarakis » n'était malheureusement peut-être pas le choix le plus judicieux à faire parmi le catalogue très étendu d'Harlequin...
Qu'il n'y ait là dedans rien de mémorable, depuis l'histoire assez basique, aux personnages tout sauf inoubliables, ou des décors évoqués en vitesse, passe encore, bien qu'il soit toujours dommage d'avoir un sentiment de « vite lu, vite oublié » en refermant un bouquin. D'autant plus que le long prologue en Suisse avait de quoi faire rêver. Enfin, jusqu'à ce qu'on se rende compte que Jo n'est clairement pas futée. Et de façon aussi sélective qu'artificielle, c'est à dire uniquement quand c'est pratique, et au point d'en devenir ridicule. Craindre que Sacha découvre la vérité mais oublier par accident une photo de son fils bien en évidence ? On n'y croit pas une seconde tellement c'est gros et maladroit, mais soit... pourquoi pas. Gober les paroles de la personne qui a le plus de raisons de l'évincer et s'effacer directement sans se poser la moindre question, ni essayer d'interroger le principal intéressé ? Non, à ce point-là, ça n'est même plus « pas crédible », mais grotesque.
Et ce ne sera pas Sacha qui relèvera le niveau, puisque lui, son truc, c'est de décider à la place de Jo sans se soucier de son avis. On ne peut pas dire qu'il fasse rêver : pour donner des ordres, il y a du monde, mais pour ce qui est des marques d'affection, on n'en voit pas des masses. Il n'est pas détestable pour autant, juste... fade. Il est beau, riche et... ? Bah, c'est tout. Au moins Jo a-t-elle de la consistance, un passé, des centres d'intérêt. Mais Sacha ? Rien de tout ça.
Au moins leur gamin n'a-t-il pas hérité des problèmes de communication de ses parents, et se révèle plutôt attachant. Sa façon d'agir et de parler correspondent à celles d'un enfant de cet âge, et il est réellement présent au sein du récit. Certains des personnages secondaires sont également sympathiques, comme la meilleure amie de Jo ou l'assistante de Sacha, bien plus charismatique que son patron. Un comble !
Alors certes, ça n'est pas la catastrophe non plus, ça se lit, c'est fluide, mais... à l'image de Sacha, c'est terriblement creux et les facilités dans la construction de l'histoire rendent celle-ci vraiment trop bancale. Gros bof.
Qu'il n'y ait là dedans rien de mémorable, depuis l'histoire assez basique, aux personnages tout sauf inoubliables, ou des décors évoqués en vitesse, passe encore, bien qu'il soit toujours dommage d'avoir un sentiment de « vite lu, vite oublié » en refermant un bouquin. D'autant plus que le long prologue en Suisse avait de quoi faire rêver. Enfin, jusqu'à ce qu'on se rende compte que Jo n'est clairement pas futée. Et de façon aussi sélective qu'artificielle, c'est à dire uniquement quand c'est pratique, et au point d'en devenir ridicule. Craindre que Sacha découvre la vérité mais oublier par accident une photo de son fils bien en évidence ? On n'y croit pas une seconde tellement c'est gros et maladroit, mais soit... pourquoi pas. Gober les paroles de la personne qui a le plus de raisons de l'évincer et s'effacer directement sans se poser la moindre question, ni essayer d'interroger le principal intéressé ? Non, à ce point-là, ça n'est même plus « pas crédible », mais grotesque.
Et ce ne sera pas Sacha qui relèvera le niveau, puisque lui, son truc, c'est de décider à la place de Jo sans se soucier de son avis. On ne peut pas dire qu'il fasse rêver : pour donner des ordres, il y a du monde, mais pour ce qui est des marques d'affection, on n'en voit pas des masses. Il n'est pas détestable pour autant, juste... fade. Il est beau, riche et... ? Bah, c'est tout. Au moins Jo a-t-elle de la consistance, un passé, des centres d'intérêt. Mais Sacha ? Rien de tout ça.
Au moins leur gamin n'a-t-il pas hérité des problèmes de communication de ses parents, et se révèle plutôt attachant. Sa façon d'agir et de parler correspondent à celles d'un enfant de cet âge, et il est réellement présent au sein du récit. Certains des personnages secondaires sont également sympathiques, comme la meilleure amie de Jo ou l'assistante de Sacha, bien plus charismatique que son patron. Un comble !
Alors certes, ça n'est pas la catastrophe non plus, ça se lit, c'est fluide, mais... à l'image de Sacha, c'est terriblement creux et les facilités dans la construction de l'histoire rendent celle-ci vraiment trop bancale. Gros bof.
