La petite faiseuse de livres, tome 6

Il ne faut pas oublier que la série comporte 7 tomes. Comme nous sommes à l'avant dernier, il est normal que l'on nous donne les clés pour accepter la fin. On a eu le temps de s'attacher à Maïen qui est adorable, créative et bienveillante. Elle a joué un rôle dans la vie de nombreux personnages les incitant à regarder le monde autrement. Dorénavant, elle a fait un choix. Elle ne veut pas être l'objet d'un noble. Par conséquent, elle mourra dans un an entouré de sa famille. Sa maladie se nomme la Dévorante. Seul les riches peuvent se procurer les objets magiques pour se soigner. On ne sait pas à quoi cela est du.

Donc, il ne faut pas perdre une minute. Cette fatalité amène l'équipe créative à illustrer des scènes émotionnellement fortes. Parler de la mort n'est pas courante donc c'est audacieux de l'avoir choisi en fil rouge. Il est normal de montrer l'impact sur la future absence d'un enfant, d'une soeur, d'une amie, d'une partenaire financière... Pour la soeur de Maïen la nouvelle engendre les grandes eaux. Son visage expression cette profonde tristesse ressentie. Tous ne réagissent pas pareil. C'est assez malin de montrer la diversité des réactions. Cela amène à montrer plus de réalisme. L'avenir de Lutz est tracé et ne dépendra pas de Maïen. Il a tissé les liens nécessaires pour devenir un adulte autonome. Tout est bien installé pour titiller notre curiosité pour terminer l'aventure du livre.
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