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Critique de Henri-l-oiseleur


Une série de vignettes biographiques et romancées, composées et associées avec art, nous fait entrevoir ici les grands personnages (grands depuis que l'histoire comme récit littéraire les a faits tels) des VII° et VIII°s. Des mourants, des vaincus d'abord, comme l'empereur romain ("byzantin") Héraclius vaincu par les Arabes, ou le roi mérovingien Dagobert, incarnations d'ordres anciens qui s'écroulent. Des vainqueurs, arabes ou bien carolingiens : les premiers partis pour conquérir et islamiser le monde, les seconds pour réorganiser l'Occident en empire capable de leur résister. Et parmi tous ces traîneurs de sabre, ces hommes de sang, anciens maîtres légitimes ou nouveaux maîtres à légitimer, la figure discrète du moine historien Frédégaire, celui qui écrira la chronique de tout cela, le seul qui survivra par ses oeuvres à tous les empires effondrés, comme Cassiodore au premier volume de cette trilogie. Si ce n'est pas un roman historique acceptable à cause du caractère disparate de l'intrigue, ce livre donne au moins une agréable leçon de vulgarisation historique au lecteur, et peut-être le prévient discrètement sur ce qui l'attend.
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