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Critique de Lamyart
/!\ Attention : une critique qui va se baser sur l'intégralité du manga /!\
Je me souviens, enfant, de mon père offrant le coffret intégral de l'animé Fruits Basket (de 2001) à ma mère. La raison ? Je ne m'en souviens plus. Toujours est-il que quelques temps plus tard, je mettais à mon tour le DVD dans le lecteur de ma Xbox 360 et que je découvrais pour la toute première fois l'histoire incroyable de Tohru Honda et de la famille Soma...
Fruits Basket est l'histoire de la jeune Tohru Honda qui, après la mort prématurée de sa mère dans un accident de voiture, se doit de vivre sous une tente. Cependant, le terrain qu'elle occupe est la propriété de Shigure Soma, le cousin du prince de son lycée, Yuki. Suite à un glissement de terrain, Tohru perd une nouvelle fois son foyer, aussi vétuste soit-il, mais les Soma décident alors de l'héberger. Pourtant, cette drôle de famille cache un sombre secret : 13 d'entre eux, lorsqu'ils sont en contact avec le sexe opposé, se transforment en l'un des signes du zodiaque chinois. Entre Yuki, le rat ; Shigure, le chien et Kyo, le chat, qui sont les autres membres maudits ?
Fruits Basket est, selon moi, un de ces shojo intemporels qui a su marquer toute une génération et qui, grâce au récent reboot de l'animé en 2019, continuera de faire parler de lui. Bien qu'une héroïne qui peut sembler un peu clichée, parfois très fleur bleue et que l'on peut facilement retrouver dans d'autres romances du même genre, la série n'en reste pas moins très bonne et remplie de leçons de vie intéressantes.
Au-delà de ces quelques traits stéréotypées que l'on oublie vite grâce à l'évolution constante des personnages et du dessin de Natsuki Takaya, on apprend à apprécier grandement cette oeuvre et la palette d'émotions qui la constitue : joie, tristesse, colère, empathie, sentiment d'injustice, mélancolie...
Dans Fruits Baskets, on retrouve énormément de notions qui tournent autour de la famille, de l'amour, de l'amitié, mais aussi des sujets plus sensibles encore comme l'abandon, le sentiment de solitude, la violence (physique comme morale) et même la mort, le suicide... Des thèmes forts, donc, qui marqueront chacun des nombreux personnages de la série, en bien ou en mal : aucun de ces personnages n'est relégué au second plan, ce qui est très pertinent et encourageant, et tous tournent autour de Tohru, si gentille et un peu naïve, qui montre alors au lecteur les bons côtés de la vie malgré ses aléas.
Ce manga est extrêmement touchant et apporte une réelle conception de la vie et des questionnements profonds sur la condition humaine, le tout saupoudré par un peu de romance et de féerie qui fait chaud au coeur. Une histoire qui va forcément plaire à tous les adorateurs de shojo, mais que je conseille fortement aussi aux nouveaux lecteurs de manga.
Je me souviens, enfant, de mon père offrant le coffret intégral de l'animé Fruits Basket (de 2001) à ma mère. La raison ? Je ne m'en souviens plus. Toujours est-il que quelques temps plus tard, je mettais à mon tour le DVD dans le lecteur de ma Xbox 360 et que je découvrais pour la toute première fois l'histoire incroyable de Tohru Honda et de la famille Soma...
Fruits Basket est l'histoire de la jeune Tohru Honda qui, après la mort prématurée de sa mère dans un accident de voiture, se doit de vivre sous une tente. Cependant, le terrain qu'elle occupe est la propriété de Shigure Soma, le cousin du prince de son lycée, Yuki. Suite à un glissement de terrain, Tohru perd une nouvelle fois son foyer, aussi vétuste soit-il, mais les Soma décident alors de l'héberger. Pourtant, cette drôle de famille cache un sombre secret : 13 d'entre eux, lorsqu'ils sont en contact avec le sexe opposé, se transforment en l'un des signes du zodiaque chinois. Entre Yuki, le rat ; Shigure, le chien et Kyo, le chat, qui sont les autres membres maudits ?
Fruits Basket est, selon moi, un de ces shojo intemporels qui a su marquer toute une génération et qui, grâce au récent reboot de l'animé en 2019, continuera de faire parler de lui. Bien qu'une héroïne qui peut sembler un peu clichée, parfois très fleur bleue et que l'on peut facilement retrouver dans d'autres romances du même genre, la série n'en reste pas moins très bonne et remplie de leçons de vie intéressantes.
Au-delà de ces quelques traits stéréotypées que l'on oublie vite grâce à l'évolution constante des personnages et du dessin de Natsuki Takaya, on apprend à apprécier grandement cette oeuvre et la palette d'émotions qui la constitue : joie, tristesse, colère, empathie, sentiment d'injustice, mélancolie...
Dans Fruits Baskets, on retrouve énormément de notions qui tournent autour de la famille, de l'amour, de l'amitié, mais aussi des sujets plus sensibles encore comme l'abandon, le sentiment de solitude, la violence (physique comme morale) et même la mort, le suicide... Des thèmes forts, donc, qui marqueront chacun des nombreux personnages de la série, en bien ou en mal : aucun de ces personnages n'est relégué au second plan, ce qui est très pertinent et encourageant, et tous tournent autour de Tohru, si gentille et un peu naïve, qui montre alors au lecteur les bons côtés de la vie malgré ses aléas.
Ce manga est extrêmement touchant et apporte une réelle conception de la vie et des questionnements profonds sur la condition humaine, le tout saupoudré par un peu de romance et de féerie qui fait chaud au coeur. Une histoire qui va forcément plaire à tous les adorateurs de shojo, mais que je conseille fortement aussi aux nouveaux lecteurs de manga.
