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Critique de helolitla
Olivier Tallec a un don certain pour poser des questions de société derrière une histoire a priori simple et enfantine. Dans Sapi le sapin, il interroge ainsi notre société de consommation et le gaspillage.
Sapi est un petit sapin qui a grandi le long de la route, dans une sapinière. Son rêve : devenir un magnifique sapin de Noël, tout brillant et étincelant. Mais ce n'est pas le projet qui est prévu pour lui... alors le petit conifère décide de s'échapper !
***
J'ai trouvé cet album peut-être encore plus sombre que les autres, il a un coté grinçant assez marqué. Entre rêves parfois déçus et triste réalité, on est bien loin de la féérie de Noël ici. L'auteur-illustrateur est plus dans une dénonciation du côté éphémère des fêtes de Noêl, et la frénésie d'achats qui prend la majorité des Français à l'approche des fêtes de fin d'année. le sapin en est un symbole fort, c'est toujours un grand moment quand on l'achète et le décore, mais on ne le garde en moyenne qu'un mois...
Visuellement, on reconnaît bien la patte d'Olivier Tallec. Même si notre cher petit écureuil n'est pas là, on retrouve ce crayonné tout mignon et ces personnages aux traits expressifs.
C'est donc encore une réussite que cet album, plus sérieux, moins drôle, mais tout aussi engagé !
Sapi est un petit sapin qui a grandi le long de la route, dans une sapinière. Son rêve : devenir un magnifique sapin de Noël, tout brillant et étincelant. Mais ce n'est pas le projet qui est prévu pour lui... alors le petit conifère décide de s'échapper !
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J'ai trouvé cet album peut-être encore plus sombre que les autres, il a un coté grinçant assez marqué. Entre rêves parfois déçus et triste réalité, on est bien loin de la féérie de Noël ici. L'auteur-illustrateur est plus dans une dénonciation du côté éphémère des fêtes de Noêl, et la frénésie d'achats qui prend la majorité des Français à l'approche des fêtes de fin d'année. le sapin en est un symbole fort, c'est toujours un grand moment quand on l'achète et le décore, mais on ne le garde en moyenne qu'un mois...
Visuellement, on reconnaît bien la patte d'Olivier Tallec. Même si notre cher petit écureuil n'est pas là, on retrouve ce crayonné tout mignon et ces personnages aux traits expressifs.
C'est donc encore une réussite que cet album, plus sérieux, moins drôle, mais tout aussi engagé !
