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Critique de Nono19


Lazlo Lestrange, jeune orphelin se passionne pour une Cité oubliée dont il a un jour ... oublié le nom. Ne reste que le nom "Désolation".
Des années plus tard, devenu bibliothécaire, Lazlo découvre que cette Cité existe réellement. Il fera tout pour faire partie de l'expédition menée par Eril Fane.

Ce dernier rassemble une équipe afin de délivrer la Cité de la citadelle qui flotte au-dessus de sa ville. Citadelle où vivaient les Mésarthim, des dieux cruels qui ont maltraité les habitants de Désolation pendant des décennies.

Mais dans cette citadelle que tout le monde croit déserte, se trouvent une poignée de rejetons des dieux qui ont survécu ...

L'histoire met un peu de temps à se mettre en route ce qui génère des longueurs au début du roman.

L'alternance de points de vue (Lazlo-Sarai) est intéressante et permet de découvrir les deux côtés.

Je me suis découverte de l'empathie pour les habitants de Désolation mais aussi pour les demi-dieux coincés dans la citadelle. Ils ont tous connu la violence, la cruauté. La souffrance a entraîné la vengeance. L'envie de faire payer son ennemi. Or tout le monde a souffert. On a tendance à ne voir que sa propre souffrance.
Beaucoup de conflits dans le monde suivent ce schéma ... en ajoutant les raisons financières et politiques of course.

Sarai est la seule via son pouvoir à comprendre les deux côtés, à ressentir de l'empathie pour tout le monde. Elle se sent de plus en plus déchirée entre sa loyauté envers les siens et les humains.

La relation rêvée de Lazlo et Sarai est vraiment mignonne, agréable à lire. L'univers des rêves est fascinant. J'aimerais être plus "éveillée" dans mes rêves. Tout est possible dans cet univers.

La fin m'a beaucoup frustrée et pourtant tout est annoncé au début du roman.

Les personnages secondaires sont intéressants car complexes surtout Eril Fane ou encore Minya (même si j'ai beaucoup moins de sympathie pour elle, elle n'en reste pas moins une enfant traumatisée).

Malgré cette fin pénible, je lirai le prochain tome qui est aussi le dernier. L'optimiste en moi espère la paix mais on sait que rien n'est plus compliqué..



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