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Critique de Hykulle
Je voudrais commencer par remercier Babelio et les éditions Chèvre-Feuille étoilée pour l'envoi de ce livre.
En recevant l'enveloppe, j'ai d'abord été très surprise par la taille du livre : un petit feuillet de 31 pages. En même temps, je n'avais qu'à regarder les caractéristiques physiques du livre avant de le sélectionner. Et puis, après tout, un tout petit ouvrage qui se lit en une dizaine de minutes, pourquoi pas ? Cela m'a laissé le temps de m'y replonger plusieurs fois.
C'est une sorte de minuscule carnet de bord, le monologue d'une jeune fille de 17 ans, anorexique parce que c'est le seul moyen qu'elle a trouvé de dire « non », placée en hôpital psychiatrique contre son gré. Ses pensées sont ponctuées par des questions, celles des spécialistes, celles qu'elle se pose aussi, auxquelles elle tente de répondre. Et elle évolue ainsi vers la guérison, ou plutôt la volonté de guérison, de s'en sortir et de sortir tout court.
Malheureusement, je dois avouer que je n'ai pas beaucoup accroché. La quatrième de couverture nous promet des explications que l'on effleure seulement. L'hôpital psychiatrique ressemble à un simple décor. Je trouve dommage que l'enfermement, les injections forcées, etc. soient si peu abordés. Et c'est étrange aussi qu'elle parle de son lycée. Y a-t-elle accès, sont-ces des réminiscences, est-ce une unité soins-études (l'hypothèse semble peu probable, car une classe de 40…) ? Mais en même temps, de nombreux thèmes sont abordés, mais comment les creuser en une trentaine de pages ?
Cependant, le fait que l'anorexie ne soit pas vue ici comme une volonté de maigrir m'a beaucoup plu. C'est un « non », un grand « non » à la femme en devenir, à la sexualité, à la vie d'adulte qu'on lui promet… C'est une négation de soi en tant qu'être sexué et objet de désir, un refus des contraintes que cela implique. Et une illusion de liberté et de choix.
En fait, je trouve que ce livre intéressant mais inachevé. Je n'attends pas toutes les réponses, et la manière dont il est écrit, très saccadé, me convient bien. Mais tout est effleuré, et toutes les promesses que me donnait ce livre se sont envolées quand j'ai vu la fin arriver – trop vite, beaucoup trop vite. Je suis un peu restée sur ma faim : mais c'est bien parce que NON ! a réussi à m'ouvrir l'appétit…
En recevant l'enveloppe, j'ai d'abord été très surprise par la taille du livre : un petit feuillet de 31 pages. En même temps, je n'avais qu'à regarder les caractéristiques physiques du livre avant de le sélectionner. Et puis, après tout, un tout petit ouvrage qui se lit en une dizaine de minutes, pourquoi pas ? Cela m'a laissé le temps de m'y replonger plusieurs fois.
C'est une sorte de minuscule carnet de bord, le monologue d'une jeune fille de 17 ans, anorexique parce que c'est le seul moyen qu'elle a trouvé de dire « non », placée en hôpital psychiatrique contre son gré. Ses pensées sont ponctuées par des questions, celles des spécialistes, celles qu'elle se pose aussi, auxquelles elle tente de répondre. Et elle évolue ainsi vers la guérison, ou plutôt la volonté de guérison, de s'en sortir et de sortir tout court.
Malheureusement, je dois avouer que je n'ai pas beaucoup accroché. La quatrième de couverture nous promet des explications que l'on effleure seulement. L'hôpital psychiatrique ressemble à un simple décor. Je trouve dommage que l'enfermement, les injections forcées, etc. soient si peu abordés. Et c'est étrange aussi qu'elle parle de son lycée. Y a-t-elle accès, sont-ces des réminiscences, est-ce une unité soins-études (l'hypothèse semble peu probable, car une classe de 40…) ? Mais en même temps, de nombreux thèmes sont abordés, mais comment les creuser en une trentaine de pages ?
Cependant, le fait que l'anorexie ne soit pas vue ici comme une volonté de maigrir m'a beaucoup plu. C'est un « non », un grand « non » à la femme en devenir, à la sexualité, à la vie d'adulte qu'on lui promet… C'est une négation de soi en tant qu'être sexué et objet de désir, un refus des contraintes que cela implique. Et une illusion de liberté et de choix.
En fait, je trouve que ce livre intéressant mais inachevé. Je n'attends pas toutes les réponses, et la manière dont il est écrit, très saccadé, me convient bien. Mais tout est effleuré, et toutes les promesses que me donnait ce livre se sont envolées quand j'ai vu la fin arriver – trop vite, beaucoup trop vite. Je suis un peu restée sur ma faim : mais c'est bien parce que NON ! a réussi à m'ouvrir l'appétit…
