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Critique de Tmor
"Adrien de la vallée de Thurroch" m'a laissé un goût boueux et pâteux dans la bouche. Une saveur de la rigueur. Amer et nécessaire (pour citer un auteur de théâtre). Comme un café tiède pris le bord d'une route, avec un plaid au dessus des épaules, sous les lumières des gyrophares, juste après un accident. Ce livre nous fait toucher de près les émotions de ce que l'on ne pourrait pas vivre car c'est passé. La grande guerre. Des images fortes s'impriment dans la mémoire. On se sent moins ignare après l'avoir lu mais pas forcément plus à l'aise. Certaines oeuvres ne peuvent laisser indifférent. Cette émotion était la mienne. Vous en aurez sans doute une autre. Tout ce que je peux dire c'est que ce n'est pas tous les jours qu'on lit des romans de cette force.
