Tenma, qui a survécu à l'attaque des spadassins envoyés par Pandore, se sent responsable de la mort d'Aldebarran, le chevalier d'or du Taureau, qui l'a protégé. Ne voulant risquer la vie d'autres personnes il décide de quitter le sanctuaire. Mais le grand Pope ne l'entend pas de cette oreille et décide de missionner Manigoldo, chevalier d'or du Cancer pour l'en empêcher. En effet, il est maintenant claire pour tout le monde que Tenma est amené à jouer un rôle déterminant dans cette guerre.
Si Hypnos et Thanatos (les véritables boss des forces du mal) se méfie d'Hadès c'est bien parce qu'il existe toujours un lien très fort entre Alone (le réceptacle d'Hadès) et son ami de toujours, Tenma. Ainsi, en quelque sorte, la réincarnation demeure inachevée. C'est pourquoi Pandore est chargée par les dieux jumeaux de le surveiller, tâche qui s'avère compliquée par les sentiments qu'elle éprouve envers lui. Néanmoins, elle n'aura d'autre choix que de l'enfermer dans un atelier, hors du temps et de l'espace.
Finalement, grâce à l'insistance du maître de Jamir dont on apprend au passage qu'il est le frère du grand Pope, se nomme Hakurei, est chevalier d'argent de l'Autel, même s'il pourrait largement être chevalier d'or, et que les deux frangins sont des survivants de la guerre sainte précédente , Tenma est libéré de la prison où l'avait jeté Manigoldo. Accompagné de Yato et de Yuzuriha, qui s'avère être, malgré les déclarations du maître de Jamir dans un tome antérieur, un chevalier d'argent (de la grue), il décide de se rendre au château d'Hadès. Mais Hypnos et Thanatos ont dressé sur son chemin la terrifiante forêt de la mort, animée par Véronica de la Nasu, spectre de l'étoile céleste suprême...
Je n'ai pas trop apprécié l'aspect horrifique de ce tome, incarné par cette forêt de la mort, avec marais putride, insectes bizarres et morts-vivants, en veux-tu en voilà. Par contre, la caractérisation des chefs des deux camps s'affine, ainsi que leurs relations et j'ai par ailleurs beaucoup aimé la personnalité de Manigoldo, en totale décalage (pour une fois) avec son homologue de la bataille du Sanctuaire (plutôt bienveillant, assez bout-en-train, direct et qui n'a pas l'air de se prendre la tête plus que de raison).
En bref, un tome sympa mais sans plus.
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