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Il parait que c'est un premier roman mais si l'auteur a déjà traduit d'autres livres, ça compte, non ?
S'imprégner d'un univers particulier, rendre palpable une atmosphère, créer une histoire singulière, une balade aussi bien onirique que fantasmagorique...
...Indéniablement, il sait faire.
Il y a ce roman que j'aime beaucoup, le Grand Meaulnes (il n'est plus vraiment à présenter) et bien parfois c'est exactement là que Pierre Testard m'a ramenée. Dans le livre d'Henri Fournier. Par touches, par impressions...
C'est à Rome que le narrateur pose ses valises. Grâce à une petite annonce, il parvient à louer dans la ville éternelle. Ada, la propriétaire et néanmoins colocataire, ne fait que passer, ils se croisent, la nuit surtout. La nuit a cela de merveilleux, elle vous permet des parenthèses que le jour n'autorise pas.
Malgré lui, malgré elle, Ada emporte le jeune homme dans ses souvenirs. Une déambulation mémorielle où elle l'invite dans sa vie passée, dans sa jeunesse auprès de son frère Angelo, ce garçon souvent hermétique à ce qui l'entoure, elle lui présente ses parents Patricia et Sandro et puis Lou Tamma, une connaissance, une amie, une femme sortie de nulle part, particulière, en marge, charismatique et ensorcelante.
L'histoire d'Ada est fascinante et le narrateur tel Ulysse devant les sirènes, ne résistera pas.
Manipulé, naïf, curieux, il va mettre ses pas dans ceux de la famille Boetti, de Rome à Naples, jusqu' à Londres à la recherche d'Angelo et dans l'île de Furnaro où il retrouve la présence mystérieuse ou maudite de Lou Tamma.
C'est une lecture expérimentale faite de portraits touchants bien qu'atypiques, de situations cocasses, de promenades oniriques et de poésie.
A découvrir !
Critique de nineentreleslignes
Il parait que c'est un premier roman mais si l'auteur a déjà traduit d'autres livres, ça compte, non ?
S'imprégner d'un univers particulier, rendre palpable une atmosphère, créer une histoire singulière, une balade aussi bien onirique que fantasmagorique...
...Indéniablement, il sait faire.
Il y a ce roman que j'aime beaucoup, le Grand Meaulnes (il n'est plus vraiment à présenter) et bien parfois c'est exactement là que Pierre Testard m'a ramenée. Dans le livre d'Henri Fournier. Par touches, par impressions...
C'est à Rome que le narrateur pose ses valises. Grâce à une petite annonce, il parvient à louer dans la ville éternelle. Ada, la propriétaire et néanmoins colocataire, ne fait que passer, ils se croisent, la nuit surtout. La nuit a cela de merveilleux, elle vous permet des parenthèses que le jour n'autorise pas.
Malgré lui, malgré elle, Ada emporte le jeune homme dans ses souvenirs. Une déambulation mémorielle où elle l'invite dans sa vie passée, dans sa jeunesse auprès de son frère Angelo, ce garçon souvent hermétique à ce qui l'entoure, elle lui présente ses parents Patricia et Sandro et puis Lou Tamma, une connaissance, une amie, une femme sortie de nulle part, particulière, en marge, charismatique et ensorcelante.
L'histoire d'Ada est fascinante et le narrateur tel Ulysse devant les sirènes, ne résistera pas.
Manipulé, naïf, curieux, il va mettre ses pas dans ceux de la famille Boetti, de Rome à Naples, jusqu' à Londres à la recherche d'Angelo et dans l'île de Furnaro où il retrouve la présence mystérieuse ou maudite de Lou Tamma.
C'est une lecture expérimentale faite de portraits touchants bien qu'atypiques, de situations cocasses, de promenades oniriques et de poésie.
A découvrir !
