Lâcher prise n’est pas oublier. C’est un équilibre entre aller de l’avant et regarder en arrière de temps à autre, on se souvenant des personnes qui ont traversé notre vie
Il y a tant de souvenirs que j’aimerais revivre. Surtout les plus insignifiants, les moments de quiétude auxquels on ne pense pas. Ceux-là me manquent le plus.
Le lycée accueille régulièrement des élèves d'autres pays. Les Européens, surtout les Français et les Allemands sont invités à toutes les soirées.
- Tu aimes Radiohead, alors ?
- Qui ne les aime pas ?
- Tu arrives d'où déjà ?
- Seattle.
- Paraît qu'il pleut souvent là-bas.
Lâcher prise n'est pas oublier.
Lâcher prise n'est pas oublier. C'est un équilibre entre aller de l'avant et regarder en arrière de temps à autre, en se souvenant des personnes qui ont traversé notre vie.
Si je n'avais pas été fâchée contre lui, il ne serait pas parti précipitamment du feu de camps et n'aurait pas croisé la route d'un chauffard. Si les étoiles avaient été alignées autrement, si le vent avait soufflé en sens inverse, s'il s'était mis à pleuvoir ou je ne sais quoi d'autre, Sam serait toujours vivant, et je ne roulerais pas sur cette route déserte, dans l'espoir de le trouver, au milieu de la nuit.
- les livres s'ennuyaient sans toi. Un autre trouverait ses propos étranges, moi je me suis habituée à sa façon de donner vie aux livres. « On doit trouver une famille à ces petits », dit-il quand on reçoit un nouvel arrivage.
Je me fiche de savoir où on ira du moment qu'on y va ensemble